Encapuchonné

L’ex-lieutenant s’emboite dans le tunnel de sortie, adoptant la posture la plus appropriée pour ne pas être ralenti ou interpellé par les gardes. La prestance naturellement forte de l’homme félin est accompagnée d’une vigilance accrue comme à l’accoutumer.

Si rien ne l’en empêche, une fois sortie de la ville, le guerrier continu sur le même rythme, scrutant les horizons pour éviter d’éventuelles rencontres indésirables.

La posture la plus appropriée est tête nue et l'attitude droite et fière, comme tout bon Shaloar, si on excepte les Finyas. Ainsi les gardes ont toutes les chances de reconnaitre un ex-lieutenant doublé d'un sauveur de la cité. Et dans ce cas, le pire contretemps serait qu'ils le saluent ou l'ovationnent lors de son passage.

Au final, essayer de passer discrètement est la meilleure chance d'être retardé si jamais les gardes s'en rendent compte.

Toujours accompagné de cette colère inexpliquée que pourrait ressentir un jeune adolescent à qui les caprices ne réussissent pas, le noiraud s'emboite avec la noble droiture d'un guerrier à qui le respect est du.

A défaut de passer inaperçu, le pas martial martèle le sol de façon déterminée. L'attitude peut clairement faire comprendre que le Léodra ne souhaite pas être interrompu dans sa progression.

Lorsque le massif homme-félin va pour s'engager dans le tunnel passant à travers l'épaisse muraille, les vétérans parmi les gardes s'exclament, souriants :

"Bonne route, Grage !". Et l'un d'eux renchérit : "Et tranche bien du démon !"

Les encouragements des gardes provoquent des mouvements de tête intrigués parmi les rares passants proches des portes. Nulle autre interruption vient troubler l'avancée du jeune Shaloar.

Néanmoins l'ouie fine du Léodra repère derrière lui plusieurs groupes de pas qui se mettent subitement à courir, s'éloignant vers l'intérieur de la ville. Trois personnes différentes vers des directions différentes. L'une d'elles va dans la direction opposée de Grage le long de la rue principale. Les deux autres vont dans des rues transversales, l'un à gauche, l'autre à droite.

Interpelé pas les bruits de pas, le Léodra profite des remarques des gardes pour leur adresser un bref salut martial tout en effectuant un panoramique complet devant, au dessus, derrière lui.

Sur ses gardes, Grage tente de percevoir les silhouettes qui s'enfuient prévenir leur maître à la recherche d'un signe distinctif, peut-être une odeur qui permettrait de les retrouver ou d'identifier leur appartenance.

Devant Grage, le tunnel de sortie à travers la muraille est vide. Et aucun convoi n'est visible à l'horizon, vers l'est.

Au-dessus de lui, l'homme-félin peut distinguer les silhouettes distantes et à peine visibles des Goshroks de la Garde qui poursuivent leur surveillance de la cité et de ses environs. Leurs trajectoires sont lentes et habituelles.

Se retournant, le Shaloar repère les trois individus à l'origine des pas de course. Chacun d'eux est un humain vêtu de cuir et de fourrures surmontés d'une cape de peau velue ou écailleuse. Leurs atours sont usés et sales, rappelant ceux de maraudeurs : soit ce ne sont pas des citadins, soit ils essaient de le faire croire. Tour à tour, chaque coureur finit par atteindre la porte d'une maison donnée, chacun dans sa rue respective. Les trois maisons sont toutes à moins de 200 mètres des portes de la ville. Ce sont des maisons de pierre totalement sans distinctions notables, chacune dotée d'un étage et d'un toit pentu orné de tuiles. Comme souvent, les rares fenêtres sont protégées aux deux étages par des barreaux d'acier.

Grage pestouille en son fort intérieur, ce qui se traduit par une franche et noble expiration.

D'un pas décidé, le guerrier se dirige vers l'endroit ou il pourra s'entretenir avec le lieutenant de faction en conservant dans son champ de vision l'entrée des maisons ou par lesquelles les individus sont entrés.
Si les trois ne sont pas visible, le noiraud alternera ses panoramiques pour les observer tour à tour. A l'affut, le Shaloar affiche un fasciés sérieux.

Chemin faisant, l'ex-Lieutenant tente de se remémorer si l'espionnage des portes de la cité est monnaie courante, surtout par les grandes familles.

Grage n'a aucune peine à se remémorer qu'aucun Lieutenant ne se trouve aux portes. Aucun officier n'est nécessaire vu qu'aucun contrôle n'y est exercé... sauf cas particulier. Mais dans ces rares cas, un cor d'alerte est sonné depuis la caserne et les portes de la cité sont alors verrouillées. Inversement, si les gardes des murailles repèrent un danger en approche à l'extérieur de la cité, ils sonnent du cor et les portes sont également aussitôt refermées.

Au mieux le massif Shaloar peut trouver un sergent, présent pour commander les punis assignés aux portes proches.

Pour ce qui est de l'espionnage, il est monnaie courante et pour le compte de bien des personnes. L'espionnage des portes ou des rues n'est nullement considéré comme illégal. Ce n'est que lorsqu'il y a intrusion dans une propriété privée qu'un espion peut craindre d'avoir affaire à la Garde.

L'ex-Lieutenant ne va donc pas perdre de temps avec un sergent puni, ni prendre le risque de poursuivre les observateurs. Le noiraud va donc poursuivre sa route comme il l'a commencé, à grandes enjambées.

Ce qui n'empêche pas le Léodra de redoubler de vigilance.


Dans le même temps, Grage se remémore si les voyages à dos de dragon peuvent se faire sur demande même sans mission, chose qu'il a déjà connu par le passé.

Grage sait que les voyages à dos de dragon doivent se faire dans le plus grand secret : nul à l'extérieur de Fort-Braise ne doit apprendre que les Éclaireurs-Dragons peuvent monter et diriger les grands reptiles ailés. Et ensuite, si aucun Maitre n'a confié de mission le nécessitant, il faut pouvoir profiter du bon vouloir d'un monteur de dragon.

Tandis qu'il avance dans le tunnel à travers la muraille pour quitter Tradisgantia, le jeune Léodra n'a aucune peine à repérer au sein de la cité que des humains vêtus de cuir et de fourrures sortent de chacune des maisons rejointes par les coureurs. Au final, entre une demie-douzaine et une douzaine d'humains des deux sexes sont sortis, équipés d'armes disparates mais disposant tous d'un grand arc. Au moment où Grage quitte la ville, ils avancent tous à grands pas pressés vers les portes que le Shaloar vient de passer.

Grage marche maintenant sur la large route pavée qui part vers l'est.

A nouveau, et juste au moment ou les humains sortent des dites maisons, l'ex lieutenant fait appel à ses souvenirs pour savoir quels sont les motifs qui permettent la fermeture des portes, et quelles peuvent en être les conséquences pour un citoyen sans droit de provoquer cette action, surtout si cette action est sans réel motif.

Ensuite, Grage vérifie si le lien mental le reliant à Afriz est rompu, car le Léodra ne l'a pas coupé.

Pendant le temps que Grage traverse le quartier des indépendants pour rejoindre les portes depuis le quartiers des arènes, Afriz a depuis longtemps coupé la communication mentale.

Le motif de fermeture des portes est bien entendu l'arrivée d'un danger pour la ville. Les portes peuvent être closes par deux panneaux coulissants de bois renforcés cachés dans les murs de côté et une herse de métal tombant derrière les panneaux. Une autre herse peut fermer l'issue du tunnel côté cité. Ces protections peuvent être placées et retirées grâce à des grandes roues actionnant de grosses chaines enroulées situées à l'intérieur des murailles et manœuvrées par des Semis-Géants. Un citoyen ne risque donc rien à vouloir indument fermer les portes, car il ne le peut juste pas.

Profitant de son avance et sans même se retourner, Le Léodra prend une profonde inspiration et commence a accélérer le pas comme le ferait un sprinter de fond pour rapidement arriver à une vitesse qu'un humain normal aurait du mal à suivre.

Le Léodra calle sa vitesse de façon à se maintenir hors de portée des grands arcs, prenant en compte que pour bien tirer, l'idéal pour un archer est de se stopper. De temps à autres, et comme si de rien n'était, le Shaloar dévie légèrement sa trajectoire comme pour éviter un obstacle au sol, de façon imprévue pour rendre le tir plus compliqué.

Si la petite dizaine d'humanoïdes tente la poursuite, l'homme lion se prépare à deux options :
- emmener les poursuivants dans un terrain plus propice et plus avantageux pour le guerrier 
- se booster et effectuer subitement un demi-tour pour aller au contact.

Quelque soit l'issue la plus favorable, le noiraud à les sens à l'affut.

Bientôt, le petit groupe de maraudeurs sort du tunnel d'accès à la ville. Ils s'arrêtent à quelques mètres des murs, sur la route de l'est. Grage peut distinguer 6 mâles et 3 femelles. Ils portent leur main plane à leur front pour mieux distinguer et ils font un lent panoramique pour observer les étendues sauvages proches de la ville. C'est une vaste plaine.

Le jeune Shaloar sait que la région n'offre aucun abri avant des lieues et des lieues. Tout est plat. Une large rivière borde la route de l'est et s'écoule vers la ville.

Tandis que le Léodra court, les maraudeurs se remettent à avancer en suivant la route; n'ayant toujours pas dégainé leurs arcs. Ils adoptent rapidement une petite foulée économe. Grage n'a aucune peine à les distancer s'il le souhaite.

Après avoir distancé le groupe d'humanoïdes, Grage s'économise lui aussi tout en conservant un rythme de progression soutenu permettant de maintenir une distance de sécurité convenable. Le guerrier fait appels à sa connaissance des lieux et ses talents de survie pour rendre son pistage le plus compliqués possible. L'éventualité d'être pris en tenaille par un autre groupes plus en amont est pris en considération.

Vigilant, le Léodra regarde s'il n'est pas suivi par un éventuel animal qui pourrait communiquer sa position.

Grage sait que la plaine autour de la route de l'est n'offre que peu de relief. De plus, y cacher ses traces est très difficile face à un pisteur compétent. Les meilleures solutions pour compliquer le pistage sont de rester sur la route ou d'avancer dans la rivière...

La première solution a le défaut d'indiquer le trajet suivi en confirmant l'absence de traces.

La seconde solution a le défaut d'exposer le voyageur à l'acide.

Les animaux sont rares dans la plaine. Il est donc d'autant plus facile de déceler si l'un d'eux a entrepris une filature. Grage ne repère néanmoins aucun animal proche. Il distingue juste très loin au nord une forme sombre ailée qui file dans le ciel - bien plus bas que les nuages gris et bruns - et qui s'éloigne. Bientôt, il ne la voit plus.

L'homme lion emprunte l'itinéraire le plus sur et le plus direct jusqu'au croisement des routes Nord Sud et Est ouest.. Vigilant et rapide (en comparaison d'un humain), le Léodra vérifie régulièrement la distance qui le sépare des voyageurs qui le suivaient à la sortie de la ville tout en estimant son niveau de fatigue. Maintenir ce qui pourraient être des poursuivants à l'état de petits points sur une ligne d'horizon semble suffisant.

Grage sait qu'il lui faudra entre 3 et 4 heures de course à son rythme de croisière pour rejoindre le carrefour, alors qu'il faudrait une journée à un bon marcheur humain.

Rapidement, tandis qu'il progresse sur la large route pavée, le jeune Léodra constate que les maraudeurs ont disparu derrière l'horizon. Prévisible, vu qu'ils n'ont à aucun moment accéléré leur allure...

Le voyageur poursuit sa route en direction de Fort Braize. Toujours prudent et vigilant, cherchant à laisser le moins de trace possible quand cela lui est possible, l'objectif est d'arriver le plus rapidement possible dans sa tanière.

Sans arrêter sa progression mais en ralentissant son allure, le Léodra se sustente de ses rations par petites quantités avant de reprendre son rythme soutenu.

Cela doit maintenant faire plus d'une heure que Grage a quitté Tradisgantia et qu'il court à un rythme soutenu mais supportable sur la grande route de l'est. Un vent froid souffle par intermittence, poussant les nuages alternant gris, bruns et noirs. Il ne charrie que l'odeur un peu acide de l'humidité et celle de la boue qui borde la large rivière.

Aucune menace n'a fait son apparition, quelle que soit  la direction. Le ciel se voit parfois traversé par quelques créatures volantes mais elles restent lointaines et indistinctes, ne suivant pas le même cap que l'homme-lion. Le sol ne tremble pas, ce qui signifie aucune éruption proche ni aucune créature fouisseuse.

Mais subitement, l'attention de Grage est attirée derrière lui. Au loin, dans le prolongement de la route en direction de la cité, à sans doute plusieurs lieues, un projectile lumineux file vers les nuages. Puis à mi-course, il éclate dans un flot de lumière éblouissante. Aussi intense que brève. Les yeux du Shaloar en produisent même de petites larmes. Mais une simple secousse de la tête lui permet de retrouver toute son acuité visuelle.

Piqué au vif dans sa curiosité par ce qu'il vient de voir et profitant qu'aucun danger ne pointe, le Léodra fait immédiatement appel aux sens éveillés du Dragon pour tenter d'en percevoir plus. Secouant la tête à nouveau, plissant les yeux et focalisant son attention en direction de l'éclat lumineux, puis du sol, l'homme lion ne peut s'empêcher de humer l'air pour en capter les odeur. Il scrute attentivement à la recherche du moindre détail.


Dans le même temps, ou très peu de temps après si les deux actions ne peuvent se faire simultanément, il utilise la pierre pour contacter Afriz.

En amplifiant ses sens, Grage parvient à distinguer la chute de résidus cendreux et de morceaux de bois. Le projectile était sans doute une flèche. Quand l'homme-lion regarde vers le sol, il constate vite qu'une vision accrue ne permet toujours pas de voir plus que l'horizon. Le vent par contre est capable de venir de plus loin et Grage peut ainsi sentir les relents ténus d'une graisse rance souvent utilisée par les nomades pour se protéger du froid. L'odeur est d'une origine très lointaine. L'inspection visuelle du Shaloar ne donne rien de plus : il est seul dans la plaine à perte de vue.

Grage doit patienter quelques instants avant de percevoir la réponse mentale du maitre :

"Oui, Grage."

Afriz à peine terminé de prononcer le Grage que son interlocuteur enchaîne mentalement, accompagnant son discours de l’image de ses souvenirs et des ses perception. Le ton du voyageur solitaire est presque agacé. Même mentalement, les crocs du carnassier sont serrés et la queue fouette l'air avec intensité.

" Je viens de voir un truc bizarre. Un projectile lumineux filant vers le ciel et qui a éclaté dans le vide…  Avant d’atteindre les nuages…. A mi chemin… La, zyeute les débris. "

Grage porte son attention sur le lieu de l’impact, et refait défiler ses souvenirs ensuite tout en enchainant.

" Ca m’a piqué les yeux alors que je suis à quelques lieus. C’est quoi c’truc. Alchimie ? Sorcellerie ? Tu veux que j’aille voir ou je rentre parce que c'est un piège à noiraud ? "

Pendant qu’il s’exprime avec son ami, le guerrier vérifie instinctivement que ses armes sont toujours présentes et au bon endroit. Les narines de l’homme lion hument l’air avec force, à la recherche d’un détail olfactif. A la fin de son discours et dans l’attente de la réponse, le noiraud profite de ses sens aiguisés pour effectuer un panoramique complet. A l’arrêt, l’imposante stature du guerrier est visible de loin, ignorant la froideur du vent qui lui caresse la crinière.

Afriz reste silencieux quelques secondes avant de répondre, permettant à Grage de vérifier que ses armes sont toujours à leur place. Puis il répond :

"Cela ressemble à un signal alchimique. Mais tu as encore oublié de préciser une information primordiale, Grage : le contexte !
Où te trouves-tu, qu'es-tu en train de faire et quels sont les derniers événements ?

Avec la réponse à ces questions, peut-être pourrais-je te donner un conseil avisé."

Les narines de Grage ne perçoivent rien de plus que précédemment. Si le projectile avait une odeur, elle est soit trop éloignée soit charriée trop haut par les vents.

Sans se départir de la tension qui l'habite, mais pour une fois, sans grommeler après son interlocuteur malgré la demande de précisions, le noiraud reprend.

" Je t’ai contacté parce que c’est pas commun ce truc. Je suis à une heure environ des portes de Tradisgantia en direction de Fort Braise. Je m’approche à grand pas du croisement, en petite foulée… pour un Léodra, bien sur ! Pas de contexte particulier si ce n’est qu’au sortir de la cité, j’ai cru que des hommes encapuchonnés se faisant passer pour des citadins en avaient après moi. »

Grage ne peut contenir un ricanement moqueur et condescendant.

«  J’ai voulu sortir en mode discret de la cité. Me demande pas pourquoi. Juste mon instinct. Mais franchir les portes encapuchonnées, avec ma stature, c’est tout sauf discret. Alors quand les troufions de gardes de la cité m’ont témoigné le respect du, en prononçant mon nom avec leur grandes gueules, j’ai remarqué que trois bipèdes humanoïdes se sont dirigés subitement et rapidement dirigés vers trois maisons différentes dans trois directions différentes. »

Le Léodra accompagne son discours d’images mentales permettant à son interlocuteur de visualiser la scène, les lieux, les maisons, les hommes encapuchonnés. Un scénario que Grage explicite et ré-observe en même temps à le recherche d’informations ou de détails qui lui auraient parus anodins sur le moment.

«  Ils en sont ressortis peu de temps après, beaucoup plus nombreux. Presque une douzaine et prêt pour une randonnée. Je n’ai pas perdu de temps à compter le nombre exact de ces petites frappes. Par contre j’ai remarqué que tous avaient un arc long. »

Réflexif le temps d’un bref silence, le shaloar reprend

«  En conservant l’idée que ces steacks sur pattes en ont après moi, et qu’ils viennent de lancer un signal, soit ces faiblards font appel à des renforts, ou ils font plutôt appel à des montures plus véloces qu’eux. Quelle bande de limaces... Tout ça pour s’occuper de moi ... A cette distance et moi qui était il y peu de temps là ou ils se trouvent, je ne vois pas à quel danger ils pourraient faire face. J’écarte la possibilité d’un signe de détresse. Quoi qu’il y en a p’être un qui a un cailloux dans sa chaussure. Ha ha ha...
S’il s’agit bien la d’un signal alchimique et s’ils en ont après moi, alors c’est p’être en lien avec ce Gagorath de la corne brisée. Beaucoup de si, pas de certitudes. Si ma réflexion tiens la route, je serais ravi de voir s’ils me veulent mort ou vif. »

Pendant son récit mental, le voyageur solitaire n’a pas changé d’attitude, mettant un terme à l’utilisation de ses capacités après son panoramique. A la fin du monologue, la main du guerrier se dirige vers une de ses épées à deux mains tandis qu’il se prépare à rebrousser chemin pour aller au devant d’explications.

«  J’vais aller les cuisiner un peu. Pas trop le choix vu le terrain peu avantageux pour moi, la cité sera mon meilleur rempart. Et ça va leur coûter de mettre un Léodra en retard. »