Grage arrive de nuit par une venelle aux abords du Quartier Sarzano.

Toujours souriant, l'asiate se met en marche en sens opposé après un geste d'invitation pour le massif Shaloar. Ensuite, il perd son sourire tandis qu'il met sa main libre à son menton, réfléchissant quelques instants, tout en avançant. Il finit par retrouver le sourire et déclare vers Grage :

"Il n'est guère de réponse que je puisse donner avec l'assurance de sa vérité.

A ma connaissance, vous êtes une personne neutre vis-à-vis de la famille Sarzano. Mais il se pourrait que vous vous soyez déjà fait quelques ennemis au sein d'une si vaste organisation. Le mérite de la paix est qu'elle est respectée tant que chaque partie concernée n'y a pas commis d'enfreinte et que chaque partie n'a pas d'intérêt à l'enfreindre.

Pour ma part, je suis actuellement dans cette position. Hélas, rien ne vous le prouve."

Comme toujours, tout en parlant et en marchant, l'asiate garde sa vigilance, surveillant sans cesse rapidement les alentours et les mouvements du jeune Léodra.

L'invité suit son guide, conservant une attitude pacifique et observatrice. Le Léodra savoure les instants que prend l'asiatique dans la composition de sa réponse, puis sa théâtralisation avant la formulation. A t'elle point que le prédateur se repasse le film de cette courte scène dans son esprit, la décortique avant de s'exprimer :

" Mouais, cela revient à dire 'comme partout'. Mais d'une façon si bien alambiquée que l'on se laisse porter par ce que l'on voudrait croire.

Le raffinement de l'expression peut même faire penser à la transmission d'une noblesse vous concernant. Et a défaut de savoir pour celle du sang, l'esprit et le raffinement sont présents. "

L'asiate s'esclaffe brièvement. Puis, de nouveau simplement souriant, il commente :

"Noblesse peut-être. Mais en ce cas, elle daterait d'avant la Chute. De nos jours, je ne peux prétendre qu'au même rang que la plupart."

Et toujours le sourire aux lèvres, il poursuit son avancée mesurée, sans s'être arrêté à aucun moment de scruter les alentours et les gestes de son partenaire de marche.

Le shaloar apprécie ce léger éclat de rire sans en profiter. L'attitude toujours pacifique et observatrice, l'invité suit son guide en conservant le rythme. Le ton dans la prise de parole marque un intérêt pour la conversation en cours, mais sans insistance.

" La chute.. ?? Qu'est-ce que la chute ? Le cataclysme ou il s'agit la d'autre chose ? "

L'asiate prend aussitôt une mine contrite, le temps de répondre :

"Toutes mes excuses. La Chute désigne bien ce qui est nommé ici le Cataclysme."

Puis il retrouve son sourire habituel.

Le léodra regarde son interlocuteur un tantinet intrigué lorsqu'il s'excuse avant de poursuivre d'un ton vivement intéressée par le sujet et la différence de point de vue :

" Pourquoi des excuses. Au contraire, c'est intéressant. D’où vient cette appellation de chute ? "

Tout en continuant à sourire et à faire évoluer son regard entre le décor et Grage, l'asiate répond affablement :

"Mes excuses sont demandées pour avoir usé de termes impropres à votre compréhension. N'y voyez aucune malveillance de ma part.

Je suis hélas bien trop mal informé pour pouvoir vous expliquer l'origine du terme Chute dans ce contexte. C'est hélas le terme employé par des précepteurs lors de mon enfance. J'étais hélas encore bien trop jeune pour oser questionner plus avant des faits qui s'étaient déroulés bien avant ma naissance."

La marche du guide le fait traverser une rue transversale et poursuivre dans la rue au-delà des bâtiments qui entourent les Demeures Luminescentes.

Le massif curieux est déçu par le manque d'explications sur le terme chute. Quelques pas se font en silence, des pas pendant lesquels le sens de l'observation est à l’affût de détails. D'ailleurs, le chemin emprunté est mémorisé et des repères sont pris car il faudra bien revenir aux demeures luminescentes, et peut-être seul.

Après ces quelques pas, le shaloar se hasarde à une dernière question :

" Et ou puis-je trouver ces précepteurs ? "

L'asiate moustachu d'une vingtaine d'années dépassée conserve son sourire tandis qu'il répond :

"Leurs ossements peuvent sans doute être trouvés à trois jours de marche au nord-est de la cité. Notre groupe de voyageurs a été attaqué par nombre d'écorcheurs. Moins d'un tiers de survivants ont rejoint Tradisgantia pour s'y installer. Et seul un petit nombre y a survécu. D'ailleurs, je te mène à un hôtel tenu par quelques-uns de ceux-ci."

Poursuivant toujours sa marche, il garde dans sa main droite la longue hampe munie d'une lame de faux à chaque bout. Tout en parlant, il poursuit sa surveillance des environs par le regard, le posant irrégulièrement sur le massif Shaloar qui l'accompagne.

" Ah... "

réponds le curieux aux manières pacifiques et observatrices.

" Certains d'entre-eux pourront peut-être satisfaire ma curiosité, s'ils le souhaitent bien entendu.

N'étant un adepte des bonnes manières, et a défaut de savoir comment me comporter la ou je suis conduis, y a t'il des choses à éviter de faire ou de dire ?

Et ceux chez qui tu me conduis sont-ils aptes à se défendre au cas ou. Car comme tu l'as deviné précédemment, je n'ai pas que des amis. "

Le shaloar a une pensée pour son poursuivant invisible et inodore, étonné sans le montrer qu'il ne soit pas déjà présent. A moins qu'il le soit, mais à bonne distance.

L'asiate souriant répond dès que le massif Shaloar a un moment d'arrêt dans sa parole.

"Ta conduite n'a qu'à être identique à celle que tu me montres, les tenanciers de l'hôtel sont habitués à recevoir des étrangers à leurs coutumes.

Sans grande surprise, nul de cet hôtel ne m'égale au combat. Et je doute que tu sois impressionné par leurs prouesses martiales. Néanmoins, ils savent tous au moins les rudiments du maniement des armes. Comme il sied à d'anciens voyageurs."

Tout en répondant, l'asiate poursuit sa surveillance des alentours et des gestes de l'homme-félin.

" Mouais .. "

Répond le massif parleur dont les sens observent les alentours.

" La question suivante peut être considérée comme indiscrète. Il ne faut pas s'offenser de ma curiosité. Il suffit de ne pas répondre et j'accepterais le silence.

Pour la famille Sarzano, c'est un choix ? ou..."

L'homme lion ne finit pas sa phrase volontairement, laissant place aux réactions de l'asiatique.

L'asiate conserve son sourire en restant silencieux le temps de deux ou trois respirations. Puis il répond, toujours sourire aux lèvres :

"La question n'est pas indiscrète, puisque je t'ai moi-même informé du passé des miens. La curiosité est preuve de vivacité d'esprit.

Lors de nos débuts au sein de la cité, nous avons peiné à nous y accorder. Et nombre d'entre nous ont connu une fin funeste. Au bout de quelques temps, j'ai rejoint ceux d'entre nous qui professaient l'intégration à une grande famille de Tradisgantia. Mais les familles Mercal et Hirzaoui nous ont refusé en bloc, les Pesantes Matriarches et la famille Tékélitt ne souhaitaient accepter que nos meilleurs combattants. Et nos membres ont refusé de rejoindre la famille Klogauer, je les comprends.

Ainsi donc nous devions faire nos preuves auprès de la famille Sarzano. Il semble que ce soit chose faite."

Les deux marcheurs ont passé deux autres rues orthogonales, sans croiser quiconque. Néanmoins l'oreille exercée du Shaloar repère les bruits de pas lointains d'une troupe en armes. L'asiate indique la direction avant de tourner à gauche au moment de la troisième rue.

L'observateur bavard applique la consigne indiquée par les gestes de son guide, adoptant toujours cette attitude pacifique, presque docile.

Le silence est conservée pendant la manœuvre et une fois certain que les hommes d'armes ne se rapprochent pas, même si le visiteur aimerait voir à quoi ressemble une patrouille en ce lieu.

La conversation reprendra que si la situation s'y prête, toujours à voix faible pour que seul l'accompagnateur puisse entendre aisément.

" Des réponses qui m'honorent sans questions en retour. Pourtant je doute que la vivacité d'esprit se soit envolée chez l'officier que je vois et dont j'ignore le nom. "

Le sourire de l'asiate s'accentue un bref instant après le terme des paroles du Shaloar. Par la suite, l'asiate retrouve son sourire habituel. Il finit par répondre :

"L'officier en ta présence a pour seul but de te guider dans ce quartier. Et sans doute n'est-il pas qualifié pour se charger d'une autre tâche à ton égard, Sauveur de la Cité.

Puisque tu y tiens : mon nom est Ikoma Toshokan, pour te servir."

Lors de sa dernière phrase, l'asiate a cessé de marcher et s'est légèrement incliné vers Grage. De façon à continuer de le voir. Il se redresse aussitôt. Puis il se tourne pour reprendre la marche.

L'accentuation du sourire est perçue sans pouvoir y associer la raison. L'inclinaison surprend le visiteur qui, comme un bon soldat, prend un relais de vigilance des alentours pendant que le guide se présente. A la fin, une brève mais respectueuse inclinaison martiale de la tête est adressée à Ikoma en guise de remerciement.

" Me guider est un but personnel ou un ordre ? Car cela fait un bon moment que tu n'es plus à ton poste. Guider un visiteur n'est pas la qualification d'un gradé de ton rang.

A moins que tu ne sois plus qu'un simple, pour reprendre un terme que tu as employé précédemment, officier ? "

Tout en conservant son sourire, l'asiate hausse brièvement un sourcil en réaction aux paroles du massif Shaloar. Il répond peu de temps à la suite :

"Ces dernières paroles ne peuvent que déclencher ma surprise, Sauveur de la Cité.

En premier lieu, tu fais remarquer que te guider est indigne de mon rang d'officier. En second lieu, tu subodores que je suis plus qu'un officier. Saisis-tu bien que tes propos font preuve de contradiction ?

Ensuite, ton premier propos est inexact. Si tu étais un simple visiteur, tu n'aurais pas dépassé le premier rang de gardes Sarzano. Et je n'aurais jamais eu à te rencontrer.

C'est uniquement parce que la famille Sarzano t'a reconnu comme le Sauveur de la Cité, à l'instar des autres Grandes Familles, que je me plie à tant de civilité à ton égard. Cela te semble-t-il si étrange ?

Toujours est-il que je ne suis qu'un officier au sein de la garde de la famille Sarzano. Ce qui me permet de choisir ma vêture et mon armement."

Tout en parlant, l'officier poursuit son observation rapide des alentours et de son compagnon.

Le visiteur a, lui aussi, un froncement de sourcil suite du à au retour de son interlocuteur..

" Je n'ai ni la prétention, ni la volonté de savoir comment fonctionne l'ordre militaire en ton territoire. Et ce, malgré ma curiosité naturelle.

Un officier qui n'est plus dans ses fonctions premières doit en informer sa hiérarchie. Toute liberté individuelle peut être source de faille, de chaos. Donc oui,en tant qu'ex lieutenant, cela me semble étrange de me voir bénéficier de cette faveur.

Et je pourrais moi aussi m'offenser du privilège de ta compagnie. Depuis quand le sauveur de la cité, ex-lieutenant et champion de l'arène a t'il besoin d'une escorte ? Ne suis-je donc pas capable de me défendre ? Suis-je considéré comme un maraud qui doit être surveillé ? Pourquoi pas un espion ? "

Le visiteur lâche une léger rire tenue, presque sarcastique, avec un naturel hautain aux pointes carnassières, méprisant et rejetant se dont il s'affuble verbalement.

" Et un Léodra ne peut jamais être un simple visiteur !  " Cette phrase est annoncée avec dignité et un timbre de voix appuyée.

" Passer les premières lignes n'est qu'une formalité. Le titre n'est qu'une simple précision sur ce que peuvent être les ambitions.

Quand à savoir qui me l'a octroyé, mon absence après bataille à chasser et agir au delà des murailles ne m'a pas permis d'être bercé dans la confidence. J'ai été surpris à mon retour et je n'ai que des échos à ce sujet. Tu sembles en savoir un peu plus, acceptes-tu de m'en dire d'avantage ? "

L'asiate hausse les sourcils pendant le discours du Léodra. Il attend le terme des paroles mais il ne sourit plus. Dès que Grage a conclu sa critique, l'officier se stoppe et se tourne vers son interlocuteur, son arme droite et verticale, une lame au sol tournée vers l'arrière, une lame à deux mètres et demi tournée vers l'avant.

"Tes paroles me semblent totalement hors de propos. Soit tu me joues une belle farce, soit tu t'illusionnes grandement sur la réalité.

Avant d'aller plus loin, j'attends de me faire une opinion adéquate sur ta santé mentale."

" Ah."

Reprend le Shaloar qui accueille la réaction de l'asiatique avec une satisfaction qui n'est pas masquée et ne peut être assimilée à une mauvaise blague.

" La mort peut attendre. Je devais m'assurer avant de te suivre que tu ne m'entraînes pas dans un piège.

Comment puis-je te rassurer sur ma santé mentale ?"

Dignement, le Leodra tend les mains en avant, paume de mains ouvertes vers son interlocuteur menaçant.

L'asiate affiche tout d'abord des yeux ronds. Rapidement remplacés par un regard critique accompagné de paroles toujours dotées du même rythme lent et clair.

"Soit. Étrange méthode...

Si je m'estime capable de t'opposer une force suffisante pour te mettre à la merci des troupes d'ordre de ce quartier, je n'ai pas la même confiance vis-à-vis du lieu où je comptais te mener. Et tant que je nourrirai quelques soupçons vis-à-vis de ta conduite, je ne te mènerai pas auprès de mes proches.

Quelles que soient ta force et tes prouesses guerrières, tu n'es pas reconnu comme un serviteur de la famille Sarzano. Tu ne pourras donc jamais te permettre d'aller à ton gré de nuit au travers du quartier. C'est marque de grand respect qu'un officier seul te serve d'escorte. Marque que tu sembles ignorer pour faire tant preuve d'irrespect envers ma personne.

Ensuite, tes propos ont fait preuve de forfanterie. A moins que je fasse fausse route. Donc...

Selon toi, quelles sont les faveurs qu'un Léodra est en droit d'espérer ?"

Cette fois, le regard de l'officier ne quitte pas le massif Shaloar, guettant chacune de ses réactions, aussi minces soient-elles.

Le massif guerrier écoute son interlocuteur, fronçant les sourcils en fin de propos affichant une moue mi sévère - mi interrogative avant de répondre. Et le regard inquisiteur de l'officier ne dérange nullement l'orateur :

" Les faveurs se méritent. Je crains de ne pas saisir le sens de ta dernière question. Je vais m’efforcer d'y répondre au mieux.  

J'ai dit qu'un Léodra n'est jamais un simple visiteur, surtout quand il n'est pas sur son territoire. Je ne prendrais que mon exemple présent Je suis pas venu ici me dégourdir les jambes, et tu le sais.   "

Le massif shaloar appui ses paroles d'un geste de l'avant avec sa tête pour appuyer l'évidence de son propos.

" Je continue en me prenant pour exemple mon arrivée de ce soir. J'avais plusieurs options pour franchir la première ligne. Quelque soit les forces dont tu disposes, et que je ne sous estime pas, j'ai choisi la diplomatie. Je viens en paix et pour la paix. "

Un nouveau silence est fait pour laisser le temps à l'asiatique de sonder la sincérité de ce qui vient d'être dit.

" Ça peut surprendre venant de la bouche d'un guerrier. Voici autre chose qui va peut-être te surprendre de nouveau, quelque chose qu'on ne dit pas sur ma force et mes prouesses guerrières qui n'ont rien d'exceptionnelles pour moi, quelque chose qui est une confidence et une marque de confiance. Récemment, j'ai sauvé la vie d'une jeune humaine en tuant. Plusieurs marauds forçaient les charmes d'une demoiselle.

Maintenant que tu le dis, la marque de grand respect qu'un officier témoigne quand il accompagne fait sens. Et peut-être que c'était pareil en d'autres occasion sans que je l'ai réalisé. "

L'homme lion à l'air réflexif suite à cette réflexion faite à voix haute, se rappelant notamment la visite dans les bas quartier avec son grand frère Kentarrak et le retour jusqu'à la caserne ou Grage portait la tête d'un homme recherché par une famille. Puis, sortant de ce bref instant de souvenirs :

" Ma méthode est étrange autant que les beaux parleurs sont nombreux. J'admets que je ne suis pas aussi doué en parole qu'au combat. Ne plus vouloir me conduire la ou tu voulais m'emmener et la meilleure des réponses que je pouvais entendre.

Sur ce, si tu estimes que je représente une quelconque menace pour les tiens, à l'insu de toutes mes bonnes volontés, alors je t'invite à appliquer un principe de précaution que je ne discuterais pas. Je maintiens juste cette doléance de pouvoir rester proche des demeures luminescentes. Et tu sais pourquoi. "

Une brève inclinaison martiale de la tête peut faire comprendre respectueusement au moustachu que le sauveur en a terminé.

L'asiate reste un long moment à observer le massif Shaloar suite à son inclinaison martiale de la tête.

Puis il lâche un soupir et retrouve son sourire habituel.

"Alors je mettrai notre discorde sur le compte de ton manque de savoir dans les arts du dire et du paraitre.

Peut-être me trompe-je, mais j'estime que tu as suffisamment de retenue pour ne pas causer de torts de ton fait aux tenanciers de l'hôtel où je vais te mener."

Alors il s'incline légèrement et tend sa main libre pour inviter Grage à reprendre la route. Et aussitôt après, il se tourne et se remet à marcher le long de la rue.

Après s'être laissé observer, le massif shaloar prend le chemin indiqué par le geste de la main. Cependant, il ne faut pas longtemps au visiteur pour reprendre la parole après avoir regardé sa tenue à la recherche de se qui cloche:

" Pour le dire, je suis d'accord. Mais mon paraître, qu'a t'il de désobligeant ? "

Tout en marchant, le souriant asiate répond d'une voix tranquille :

"Tout d'abord, ta vêture trahit un piètre sens de l'apparat et un passé de maraudeur. Ton plastron est rutilant mais tes jambières quelconques et le reste de tes vêtements est usé et maculé de poussières. Cela seul suffirait à te faire jeter hors des Demeures Étincelantes si tu n'étais pas le Sauveur de la Cité.

Ensuite tes attitudes et tes comportements portent la marque de dédain envers les autres en dépit de ta tenue. La famille Sarzano a longtemps été la plus puissante famille de Tradisgantia. Malgré la présence récente de la famille Hirzaoui, elle n'a chuté que d'une place parmi les dirigeants de la cité.

Alors, comment crois-tu qu'est perçue ton attitude ?"

L'officier a repris sa surveillance continuelle des alentours et de l'attitude du grand Léodra.