Grage s'éveille paisiblement.

Et il se rend aussitôt compte qu'il se trouve dans une situation inhabituelle : il est piégé au milieu de deux autres corps enchevêtrés avec lui-même. Il ne peut rien voir, aucune lumière ne vient assister sa nyctalopie...

L'incompréhension gagne le shaloar.. Piègé mais comment ? C'est la seconde fois que sons sens des dangers ne fonctionne pas et le Léodra est un peu irrité par ce fait.

La seule chose qui fait que le Léodra ne panique ou ne s'énerve pas, c'est qu'il est en vie. Donc on a besoin de lui vivant. Par contre, les femelles sont visiblement prisonnières avec lui, et la, le sauveur estime que c'est une grave erreur de la par du commanditaire, même si il n'est pas en mesure de le faire valoir pour le moment.

La première chose à laquelle pense le guerrier, c'est la créature au service de Kryss Caranos qui était dans l’entrepôt. Le guerrier sans armure, pas content mais pas encore en colère, attend patiemment que son geôlier se présente faisant le bilan tactile de la situation, puis l’ouïe, puis l'odorat.

Grage attend.

Au bout d'un moment, des mouvements lents se font de part et d'autres et les femelles grognent en s'éveillant, jusqu'à récupérer toute leur vigilance. Quelques caresses sont données de chaque côté au mâle avant qu'il se sente libéré des entraves corporelles.

Grage entend Charina se lever et bientôt une faible lumière provient de la bougie qu'elle vient de rallumer. Pendant ce temps, Sadriska reste à ronronner faiblement, non loin de son mâle.

Le shaloar éveillé maudit sa méfiance naturelle autant qu'il béni la calme dont il a su faire preuve à son réveil. Les signes du destin ne trompe pas : le massif dormeur était prisonnier de ses femelles. !!!

Pour se réconforter, le jeune va fouiner sa truffe dans la crinière de la plus jeune pour de doux câlins ronronnants, laissant la plus âgée faire ce qu'elle veut. Grage estime à regret que la Fauve est une bougonnante qu'il apprendra à connaitre avec le temps, et préfère, sur l'instant, aller chercher le bien être là ou il se trouve. Sur ce, si Charina daigne revenir quelques instants, elle sera accueilli par de doux câlins elle aussi.

Quand l'homme félin sentira la moment propice venir, il se lèvera pour aller enfiler sa panoplie au complet, prenant le temps de tout vérifier et de tout ajuster.

Après avoir allumé la bougie et l'avoir installée en hauteur, Charina revient vers les fourrures et s'allonge avec souplesse au côté de Grage, faisant entendre un ronronnement grave.

Dans le même temps, le massif Shaloar était occupé à câliner Sadriska. Il va donc diviser son attention entre les deux femelles, qui répondent doucement par des caresses et des léchages câlins.

Jusqu'à ce que Grage se décide à se lever et à s'habiller.

Le jeune ne manque pas d'afficher son plaisir dans un dernier baiser que chacune reçoit, l'une après l'autre, avant de quitter la couche. La panoplie est enfilée devant ses femelles et le jeune ne manque pas de se montrer devant ses belles avec la prestance d'un jeune qui veut plaire dignement. Ce qui n’empêche pas l'homme lion de vérifier l'ensemble de son matériel.

Une fois prêt, le Léodra gronde posément.

" Si vous entendez un puissant hurlement de ma part aujourd'hui, vous rentrez. Bonne journée. "

A moins qu'un signe ou une parole ne vienne à retenir le guerrier, la direction de la sortie est prise avec attention. Vigilant dès ces premiers pas dehors, la météo sera observée.

Les deux femelles ne font que hocher la tête positivement, toujours allongées sur les fourrures.

A l'extérieur, la nuit est toujours présente. Grage ne parvient donc pas à visualiser le ciel enténébré. La très faible lueur émanant du sol suffit à lui donner une vision imprécise de son environnement. Le massif Shaloar peut néanmoins noter que malgré un fond d'air froid, aucune précipitation n'est en cours. Mais il aurait peu de risques de parier que le temps va se gâter prochainement...

Pour le chasseur, être réveillé avant l'ouverture de l’œil du gardien, est un bon début.

Comme il fait nuit, la sortie du Marché Extérieur se fait par les flanc de montagnes.

Fort de ces constats de la veille, le Shaloar est en quête des lieux ou un gibier conséquent quadrupède genre biches ou autres, voir un troupeau. C'est donc la direction de l'Est qui est choisie. Et pour rester dans cette logique de pistage animal, c'est le flanc Sud Est qui est sélectionné, car les animaux vont se protéger des vents froid et cinglant du Nord.

Le prédateur recherche des grands points d'eau comme des lacs, des cirques naturelles offrant protection des vents et points d'eau, des lieux ou seul un passage par un tunnel naturel peut permettre de rejoindre un grand creux dans les Monts Rugissants entièrement bordé de grandes montagnes et débouchant sur une vaste plaine.

Il se peut aussi que des endroits soient naturellement plus chaud dans ces montagnes si des Geyser ou autres offre une remontée de chaleur en surface.

Dans toutes ces recherches, il faut une protection contre les pluies acides.

Prudence et vigilance sont au rendez-vous des actions de pistage. Grage garde en tête plusieurs facteurs. Les simiesques n'ont pas tous disparus et sont peut-être quelques part, en sachant que pour le guerrier, quelqu'un ou quelque chose est à l'origine de leur dernière attaque contre Fort Braise.

Des écorcheurs peuvent aussi chercher un refuge dans les montagnes, comme des créatures reptiliennes sauvages ainsi que d'autres grands prédateurs.

Dès que l’œil du gardien s'ouvre, à nouveau, la météo est observée.

Après une escalade ardue, Grage s'extrait de la vallée close du Marché Extérieur par le flanc sud-est, en contournant le volcan de Fort-Braise.

Le seul point d'eau proche connu du Shaloar est la rivière dont la source est au sein même de Fort-Braise, protégée par des fortifications. L'eau coule ensuite vers l'ouest.

Grage se rend donc compte qu'il n'a aucune connaissance pouvant le guider vers ce qu'il cherche...

Si Grage n'a connaissance d'aucun lacs fermés, d'étangs fermés, ou d'autres points d'eau buvable pour la faune, alors les flancs de montagnes sont privilégiés.

Les voix d'accès naturelles pour se rendre dans les abords des montagnes sont recherchées. Ces endroits pouvant être des lieux de passage que le gibier peut emprunter pour se rendre dans des refuges naturels tel grottes ou cavernes. Ces zones probables de passage sont inspectées avec prudence en quête de traces.

Si traces il y a, alors elles seront suivies vers l'intérieur des montagnes pour savoir ou le gibier se rend.

Prudence et vigilance sont au rendez-vous des  actions de pistage. Grage garde en tête plusieurs facteurs. Les simiesques n'ont pas tous disparus et sont peut-être quelques part, en sachant que pour le guerrier, quelqu'un ou quelque chose est à l'origine de leur dernière attaque contre Fort Braise.

Des écorcheurs peuvent aussi chercher un refuge dans les montagnes, comme des créatures reptiliennes sauvages ainsi que d'autres grands prédateurs.

Dès que l’œil du gardien s'ouvre, à nouveau, la météo est observée.

Grâce à la très faible lumière émanant du sol, Grage parvient à lire les traces malgré la nuit. Tout d'abord, il fait chou blanc tant qu'il reste proche de Fort-Braise.

Après un bon moment à ne plus voir le volcan derrière lui, il finit par découvrir des traces de gibier. Le jeune Léodra commence à les suivre. Et l'Œil du Gardien fait lentement son apparition.

Grage peut enfin observer le ciel. Les nuages gris ou bruns se déplacent toujours rapidement dans ces hauteurs. Le massif Shaloar s'avise que le vent irrégulier est plus fréquent depuis peu.

La piste sera donc remontée prudemment, évitant au mieux les vents défavorables qui pourraient porter l'odeur et les bruits du  prédateur. Une progression en flanc de paroi est privilégiée, avec des passages sur les traces pour s'assurer de la piste au moment opportun. A d'autres instants, des panoramiques de vigilance sont fait sur l'environnement pour la sécurité du guerrier.

La vigilance est doublée car l’œil du gardien fait son ouverture, la faune est donc réveillée et prompt à la réaction, certainement en quête de nourriture, d'autres prédateurs aussi.

Le Léodra cherche à en savoir plus sur la nature des traces : fraîcheur, type d'animal, nombre. Les tactiques de chasse peuvent être différentes : se poster en embuscade si le conduit est étroit, tout comme allez jusqu'à l'entrée du refuge du dit gibier.

D'après l'odeur des traces et la forme des empreintes, le massif Shaloar détermine qu'il piste un petit groupe de chèvres mené par un bouc. Les caprins sont au nombre de cinq ou six.

Grage ne repère pour l'instant aucune présence proche. Les traces datent au pire de la veille. Le jeune Léodra poursuit son pistage pendant plus d'une heure sans repérer d'autres présences animales. Ni de Simiesques.

Et soudain, les vents forcissent. Grage repère au loin la tempête arriver, poussée rapidement par les vents.

Plus choix, le chasseur cherche un abri.

Épée en main dans son fourreau tenue en son milieu, le Léodra accélère vivement la cadence dans la direction des traces de bouquetins qui, eux aussi, devraient chercher ou rester dans un refuge. C'est donc à vive allure qu'une grotte ou caverne est recherchée.

Les bouquetins sont de bons grimpeurs, le shaloar n'hésite pas à regarder en l'air si, par crainte de la tempête, un des bouquetins se rue vers un abri.

D'autres animaux différents des bouquetins peuvent être de bons indicateurs pour trouver un refuge.

Ne détectant aucun bouquetin, aucune chèvre ni quoi que ce soit d'autre de vivant, Grage commence à courir au hasard, ne prenant plus le temps de suivre une piste.

Le vent devient de plus en plus violent, manquant plusieurs fois de faire déraper le massif Shaloar dans sa course en terrain inégal.

Puis le tonnerre gronde ! La pluie se met à tomber d'un coup, agressive !

Grage n'a toujours pas repéré de grotte ou de caverne où s'abriter...

Dès que les premières gouttes de pluie sont reçues, le solitaire active ses talents totémiques :

Activation Talents : Augmentation Perception + Volonté + Force + Rapidité + Adresse

Fort de ses capacités surléodresques, le survivant prend un peu de hauteur et recherche un abri à vitesse et perception supérieure.

Si aucun abri n'est trouvé rapidement, alors le jeune va s'en fabriquer un en déplaçant de lourds rochers pour se faire un toit à flanc de montagne à l'abri des pluies.

Même les sens amplifiés ne peuvent distinguer grand chose au travers du rideau des denses précipitations acides, et au milieu des coups de tonnerre...

Rapidement Grage en est réduit à se créer son propre abri. En tirant parti de sa force surléodresque, il arrache des morceaux de rocher et les dispose de façon à se faire un terrier de rocaille en hauteur.

Et c'est la peau cuisante qu'il parvient enfin à se soustraire à l'acidité de la pluie, à l'abri de son toit sommaire.

Merci de préciser à quel moment Grage stoppe ses boosts...

Le shaloar s'installe au mieux dans son terrier avec un pan de roche installé en mode' culboto ' pour en obstruer l'entrée.

Le rocher 'culbuto' qui sert de porte pourra être poussé de l'intérieur vers l'extérieur en son sommet pour chuter au pied des montagnes. La masse est lourde du rocher culbuto est située à sa base et sa forme doit favoriser la bascule.

Les talents sont arrêtés quand l'abri est terminé

Ensuite, le solitaire n'a d'autre choix que d'attendre la fin de l'orage, patiemment.

Grage subit un -1 de fatigue en Etat Général

Le massif Shaloar doit alors prendre son mal en patience, recroquevillé dans un abri sommaire. Les vents hurlants se font entendre autour de son empilement de roche. Les souffles d'air sont si violents qu'ils ébranlent l'abri du jeune Léodra, l'empêchant de trouver toute forme de sérénité.

Et l'attente est partie pour durer plusieurs heures...

La seule occupation dans son abri est le jeu d'osselet si suffisamment de place il y a.  Par contre, à défaut d'être plus prévoyant, le Shaloar vit cela comme un bel exercice d'entrainement à la patience, et à lutter contre ses propres défauts. Une sortie maintenant serait suicidaire. Grage tente, à plusieurs reprises, de méditer.

Rien ne sert de maudire la météo presque hivernale qui n'est plus une découverte pour le jeune survivant, il faut l’accepter.

Tenter de percer le secret des prophètes sera un objectif futur pour le guerrier. Cela permettra de pouvoir se faire des grottes plus confortables comme Abraham le Minotaure à pu faire.

L'abri de fortune ayant été rapidement monté, le jeune Léodra a juste la place de s'y engouffrer. Y jouer aux osselets parait quelque peu prématuré, ou il s'agit d'un exercice d'adresse bien plus difficile que prévu initialement.

La violence de la tempête et le maintien de l'abri empêchent Grage de s'adonner à la méditation. Il doit sans cesse rester sur le qui-vive pour ne pas se retrouver dépossédé d'une partie de son terrier, arrachée par les vents terriblement violents...

Le survivant fait de son mieux pour rester en vie.

Comment fait la faune pour survivre en de tel moment, surtout celle située dans les plaines. Mais avant de trouver la réponse , il faut rester en vie et attendre la fin de l'orage, ce à quoi s'affaire le massif guerrier.

A un moment donné, au milieu des rugissements du vent, Grage sent subitement son poil se dresser sous son armure. Sur tout son corps, avec une sensation désagréable. Il lui faut peu de temps pour comprendre qu'un éclair a frappé non loin.

Cette expérience peu engageante se reproduira plusieurs fois, de façon irrégulière, alors que les vents continuent à s'acharner sur l'abri rapide façonné par le massif Shaloar.

Au plus fort de la tempête, la vision est quasi nulle. L'ouïe et l'odorat sont submergés par les éléments tonnants et grésillants. Grage finit par prendre conscience qu'il n'est qu'un mort en sursis...

Tiraillé entre haine et phobie, c'est la fragilité de son abri et sa volonté de rester en vie qui maintient le survivant actif et l’empêche de céder à toute forme de panique.

Ainsi, le solitaire n'a d'autre choix que de faire de son mieux pour éviter le pire, et subir le déchaînement des éléments jusqu'à leur fin.

La durée de l'orage parait une éternité au jeune Léodra. Il sent bientôt des douleurs à cause de sa position recroquevillée sous les pans de roche et de ses efforts pour maintenir l'ensemble. L'attention nécessaire à sa survie a longuement maintenu ses efforts de vigilance, au prix d'une fatigue croissante.

Et enfin, les violentes bourrasques et les éclairs cessent. La pluie continue à tomber drue...

Grage subit un accroissement de fatigue de -1, il passe donc à -2 en Etat Général (ignoré grâce à son Endurci).
Il subit également une pénalité de -1 physique à cause des crampes.