En fin de matinée, Grage sort du volcan...

... et emprunte le défilé marquant la séparation entre Fort-Braise et le Marché Extérieur. Il croise quelques personnes qui prennent garde à passer le plus loin possible de lui. Les portes donnant sur l'intérieur du marché sont grandes ouvertes, mais gardées au sol par une demie-douzaine de soldat armées de lances, d'épées et de boucliers. Deux gardes supplémentaires se trouvent au sommet des deux tours qui encadrent l'entrée. Les gardes au sommet des tours bordant la fin du défilé le saluent d'un signe de tête ou de la main. Les gardes au sol s'écartent pour le laisser passer, avec des gestes plus ou moins flagrants pour le saluer amicalement.

Et Grage entre enfin au sein du vacarme du Marché Extérieur...

Bien évidemment, les saluts de la gardes sont rendus d'un signe de tête. Le carnassier évite la foule et va en direction de la sortie, observateur des intérieurs.

Si rien ne vient perturber le massif marcheur, alors c'est à la chasse qu'il s'en va. Le jeune présume que ces femelles sont occupées en journée, inutile de les chercher maintenant.

Le guerrier chasseur prudent souhaite faire plusieurs belles prises. Il en faut une pour la garde, chose promise, chose due - Une pour ses amis - Une pour ses femelles.

C'est donc loin des routes, à flanc de montagne ou près de point d'eau que va débuter la traque. Prudence et vigilance sont au rendez-vous. L'ex-éclaireur Dragon garde en tête que même si les simiesques ont subit de grosses pertes, il peut en rester quelques uns dans les environs. Et le prédateur conserve sont idée en tête que quelque chose à du obliger les simiesques à venir en nombre se suicider contre Fort Braise. Grage observe donc son territoire avec attention, laissant par moment parler ses sens plus que sa raison.

Mais avant toute chose, avant de franchir les murailles, la météo est observée.

En regardant le ciel, Grage constate que les nuages aux couleurs ternes, brunes et grises, semblent s'entremêler et se déplacer rapidement. Alors que peu de vent est ressenti près du sol. Le jeune homme-lion remarque également que bien peu de gens semble se préoccuper de la météo ambiante.

Le massif Shaloar doit fendre la foule omniprésente, génératrice du grand volume de bruits provoqués par les multiples harangues et conversations. Ce qui ne lui cause guère de problèmes, les passants proches ayant tendance à s'écarter d'eux-mêmes.

La météo est ce qu'elle est, même si cela surprend le futur chasseur, l'objectif est de profiter de cet état de fait. La foule sera donc fendue, et le Léodra se dirige donc vers la sortie du marché extérieur pour aller chasser.

C'est donc loin des routes, à flanc de montagne ou près de point d'eau que va débuter la traque. Prudence et vigilance sont au rendez-vous. L'ex-éclaireur Dragon garde en tête que même si les simiesques ont subit de grosses pertes, il peut en rester quelques uns dans les environs. Et le prédateur conserve sont idée en tête que quelque chose à du obliger les simiesques à venir en nombre se suicider contre Fort Braise. Grage observe donc son territoire avec attention, laissant par moment parler ses sens plus que sa raison.

Grage passe donc par l'entrée grande ouverte du Marché Extérieur. La dizaine de gardes postée au-dessus de l'entrée salue pour la plupart le massif Shaloar avec des gestes démonstratifs et amicaux.

La chasse occupe plus de deux heures du temps du jeune Léodra. Mais il parvient à mettre la main sur une grosse gerboise et une perdrix. Seules quelques épisodiques et brusques sautes de vent violentes sont venues perturber sa chasse. Grage ne remarque rien d'inhabituel sur son terrain de chasse en bordure de montagnes, et surtout aucune trace des Simiesques.

Si la gerboise est un petit rongeur, alors le Léodra va la savourer à flanc de montagne pour avoir un panoramique dégagée. Pendant son repas, le décor va être observé, ainsi que cette météo surprenante qui a changée quasiment du jour au lendemain quand il était dans la grande cité.

Ensuite, le prédateur réfléchit comme si il était un gibier pour savoir ou il irait se terrer avant l'arrivée des grands froids. Préparer une nouvelle chasse pour son lendemain avec un gibier plus consistant.

La perdrix.est conservée pour son retour avec ses femelles.

Une fois son repas et ses observations terminées. Le chasseur prend le chemin du retour, toujours rapide et prudent, en direction du marché extérieur.

Si rien ne perturbe le trajet, une fois dans le marché extérieur, la direction de la grotte ou se sont installées les femelles est prises.

Pendant son observation, Grage constate le manque de mouvements dans le décor environnant. Si ce n'est les nuages  de pollution poussés par le vent...

La réponse à son interrogation lui apparait assez évidente : dans n'importe quel lieu lui apportant une protection contre le froid ambiant. Le jeune Léodra a pu en effet constater que la température avait bien chuté. Il l'a senti descendre en-dessous du zéro vers la fin de sa chasse.

Sur le retour, le massif Shaloar ne repère rien de plus.

Une fois arrivé au Marché Extérieur, les gardes l'apostrophent et lui demandent les résultats de sa chasse, sans l'empêcher d'entrer.

Et Grage parvient à l'entrée de la grotte... bloquée par une lourde grille de bois consolidée par de nombreux cordages.

En passant près des gardes, le chasseur fait un signe de pouce vers le bas, accompagné d'un signe de négation de la tête. Les hommes d'armes peuvent constater qu'une maigre perdrix accrochée au sac ne pourrait nourrir un régiment.

Les seuls mot que prononce le Shaloar à l'attention des gardes sont dit sur le ton d'un revanchard déçu :

" Demain, j'y r'tourne ! "

Un salut de la main leur est adressé.

Une fois arrivé devant la grille de bois, le massif joueur, heureux sur l'instant de revenir en la tanière de ses femelles,  frappe trois coups. Les oreilles à l’affût des bruits, les nasaux cherchant les odeurs, le jeune compte jusqu'à cinq lentement, puis recommence. Le jeu est répété jusqu'à ce que quelqu'un ouvre ou, jusqu'à ce que le frappeur comprenne que personne n'est à l'intérieur.

Ses narines lui apprennent que l'odeur de ses deux femelles flottent dans les environs. Une odeur datant sans doute du matin.

Les frappes du massif Shaloar ne provoquent aucune réaction. Elles lui permettent de constater que la grille doit peser un poids certain...

Le massif guerrier prend le temps d'inspecter la porte qui fait un certain poids, puis l'entrée dans sa globalité afin de repérer si piège il y a.

Si aucun piège n'est perçu, alors la porte sera ouverte avec prudence et vigilance, prompt à la réaction avant d'entrer

Si la porte est piégée, alors il doit y avoir un moyen de le désamorcer depuis l'extérieur. C'est ce que va chercher le massif guerrier en prenant son temps, avec prudence et vigilance.

Grage fait donc un jet de Perception + larcin + Sens de l'observation : 17 - 5 + 0 + 1d20 (13) = 25

Le Léodra noir inspecte la grille et l'entrée sans y toucher... et ne découvre rien de particulier.

Donc aucun piège n'est perçu.

Alors la grille sera retirée avec prudence et vigilance, prompt à la réaction avant d'entrer. Le piège ne sera pas létal, le Léodra se contente de retirer la grille en se mettant à couvert contre la roche, la porte comme bouclier.

Bien sur, le dessus de la grille et de la roche est observé au préalable, les côtés aussi, pour éviter la chute d'un sceau d'urine pour exemple..Le sol aussi pour éviter de marcher dans un petit piège.

La grille est lourde et malaisée à manipuler, mais le Léodra noir parvient sans trop de peine à la déloger de sa position. Au-dessus et sur les côtés, Grage n'a pu repérer que de la roche. La grille a manifestement été taillée pour correspondre à la forme irrégulière de l'entrée.

Il n'existe manifestement aucun espace dans l'entrée permettant d'y dissimuler un seau d'urine. Le massif Shaloar redouble de vigilance avant de passer totalement la galerie d'entrée pour entrer dans la caverne. Mais aucun matériel ou ni décoration n'ont été ajouté sur le seuil de la caverne.

Grage fait donc son entrée dans l'espace de vie sans subir le moindre désagrément.

Surpris, le Léodra vérifie quand même qu'aucun piège n'est présent en faisant chemin inverse lentement. Si rien n'est trouvé, alors grille est lourde et malaisée à manipuler sera replacée en fermeture.

Une fois de retour à l'intérieur de la grotte, le sauveur inspecte l'endroit. Histoire de marquer son retour chez lui et de faire une blague à Sadriska, deux objets de décoration sont intervertis et un troisième est déplacée..

Ensuite, le jeune pose son sac à dos, sa cape et son épée en mode prêt à l'emploi rapide si besoin et s’entraîne à utiliser le phare portatif en attendant l'arrivée des Léodranis. Dans un premier temps, sentir l'objet et ses possibilités. puis, générer de la lumière en cône, éteindre, puis rallumer et recommencer....

Après n'avoir trouvé aucun piège, Grage constate qu'il parvient à utiliser l'anneau sans trop de peine...

Pour activer l'anneau, il faut réussir un jet de Volonté + focalisation + Concentration de difficulté 20.

Il se familiarise avec ce sur quoi il doit se concentrer pour réussir à régler la taille et la forme de la zone éclairée à partir de l'anneau. Il constate également qu'il peut également jouer sur l'intensité de la lumière générée, en manquant de peu de s'aveugler par une zone centrée sur lui-même.

Pendant qu'il est seul, le jeune teste toutes les fonctions pour évaluer les utilités, que se soit en situation de combat ou autre. ici

Les exercices de Test vont durer jusqu'à l'arrivée des femelles. Plus la nuit approche, plus l'intensité lumineuse dans les essais est faible, tout cela pour évité d'être remarquer de l'extérieur.

L’ouïe reste active, à l’affût de bruit en provenance de l'entrée.

Tout l'après-midi va s'écouler jusqu'à ce que Grage puisse entendre les efforts venant de l'entrée de la grotte. Quelqu'un essaie manifestement de déplacer la grille...

Le phare est rapidement replacé autour du cou.

Sans faire trop de bruit et prudemment, le shaloar au noir pelage va jeter un œil pour voir qui arrive en évitant de se montrer pleinement. Chemin faisant, l'épée légendaire est attrapée mais la lame n'est pas sortie de son fourreau.

Accolé à la paroi de droite sur le côté de la galerie d'entrée, Grage peut jeter un œil sur la grille qu'il voit en partie : le tunnel d'entrée étant courbé, empêchant de voir l'intérieur de la caverne.

Il peut alors distinguer Charina et par instants Sadriska. Les Léodranis défont difficilement la lourde grille et la dépose contre une paroi. Puis elles ramassent des sacs de toile épaisse et se dirigent vers la caverne.

La queue du massif blagueur ondule sous l'effet de l'arrivée des Léodranis. Mais tenter de surprendre des chasseuses expérimentées après avoir laissé des traces et son odeur à l'entrée de la grotte, c'est peine perdue.

Le jeune change de tactique. Propre et coiffé de ce matin, panoplie astiquée, estime retrouvée grâce aux veilleurs, la confiance est au rendez-vous pour plaire au premier regard.

Le plus silencieusement possible, l'épée légendaire est accrochée dans le dos. Le casque est vite retiré et accroché à la ceinture. La crinière ainsi libérée, l'armure légendaire complète et astiquée, le Léodra se pose tel une oeuvre d'art, façon décontractée, avec une pointe de sourire carnassier qui se satisfait de l'arrivée de sa cours. Le côté sauvageon s'exprime dans toute sa noblesse, avec cette pointe de magnétisme qui bien souvent, attire les regards..

Dès que Sadriska entre dans la caverne, elle lâche ses sacs et se jette au cou du Léodra noir. Charina, quant à elle, entre tranquillement et va déposer ses sacs dans un coin libre.

Le jeune est un peu surpris mais très satisfait de l'effet qu'il provoque chez la plus jeune.

Tout est fait pour amortir le choc contre l'armure en attrapant  Sadriska sous les épaules avec les mains pour la faire virevolter au moins une fois ou deux, sans la cogner contre la paroi de la grotte. A la fin des tourniquets, la fougueuse se voit enlacée dans une virilité contenue, bercée de puissants ronrons, le tout agrémenté de quelques morsures façon sauvageon dans le cou.

La favorite peut faire valoir un droit de passage en première, ce qu'ignore le Léodra qui, sur l'instant, se laisse porter par les désirs de la belle qu'il tient dans ses bras.

Pendant que Sadriska virevolte dans les bras de Grage, Charina revient posément récupérer les sacs laissés au sol et les placer à côté des siens, là où elle les a rangés. Puis elle fouille à l'intérieur de chacun des sacs et en sort trois lièvres, qu'elle emmène sur une table. Et elle commence à les dépiauter et à les vider, ne prêtant pas garde aux jeux des jeunes.

Tandis que le Léodra savoure la chaleur et l'odeur corporelle féminine qu'il tient dans les bras, un grondement est adressé à Charina :

" J'ai une volaille près de mon sac si tu veux. "

Ensuite, le jeune va se prêter à une inspection de la ravissante féline. Elle sera déshabillée sans pouvoir s'y refuser et inspecter de la tête au pied. Tandis qu'il effectue un contrôle corporel en passant ses deux mains partout sur le corps de la féline au pelage nuit, des questions sont posées avec un mode de réponse en oui ou non, pour que les réponses puissent se faire d'un signe de la tête sans provoquer de difficulté vocale. Les gestes et paroles sont d'un aplomb sérieux

" T'es tu blessée ?
Quelqu'un t'a t'il manqué de respect ?
Est-ce que tu chasses bien ?
Est-ce que mon territoire te plait ? "

A chaque question, le signe de tête en réponse est guetté. Quelque soit les réponses, quand l'inspection est terminée, le guerrier recule d'un pas écarte un peu les bras et regarde son armure.

" Tu veux bien m'aider à la retirer ? "

La demande est formulée dans un franc sourire, avec le charme et l'aplomb de celui qui s'offre telle une faveur.

Charina relève la tête et gronde en réponse à voix modérée :

"Parfait, notre chasse allait être un peu légère pour trois."

Et elle se dirige vers le sac de Grage pour trouver la perdrix.

Sadriska hoche tout d'abord deux fois négativement la tête. Puis elle hoche positivement avec assurance, grondant légèrement et appliquant ses griffes sur le visage de Grage avant de mimer l'action de le défigurer. Son expression du museau indique qu'elle apprécie peu le doute induit par la question. Et finalement elle hausse les épaules pour la question finale portant sur le territoire.

La jeune Léodrani sombre retrouve un sourire espiègle après la dernière demande du massif Shaloar et elle se jette sur lui pour commencer à lui défaire vivement ses attaches d'armure.