Et Grage émerge dans les latrines du Mâtin Difficile...

Le massif surpris écarquille les yeux, laissant paraître son étonnement, affiche un regard de biais réflexif avant de reprendre sur un ton amicalement amusé :

" Oh... Tu m'charries la... Va pas m'faire croire qu'vous z'avez pas une tite bouteille pour une occas particulière."

La rigolade s'estompe lentement et le grand solitaire reprend toujours amicalement

" Sur ce, je respecte ceux qui assument leur fonction sans s'émoustiller. J'rapporterais une bouteille à l'occasion.

Alors, vous vous souvenez d'quoi sur cette grande bataille ? "

Le shaloar fait une levé de menton en direction du borgne suite à sa question.

Le borgne répond sans se faire prier, la mine enjouée.

"Bah... on en a pas vu grand chose, en fait ! Nous, avec les frangins, on a r'joint les barricades près des murailles. Et on a du fracasser du squelette et du non-mort quand ils ont réussi à faire une trouée ! Faut dire qu' dans not' jeune temps, on était une équipe réputée dans l'arène d' mêlée !"

Dans le même temps, le portier entre dans la pièce et va s'appuyer d'un coude sur le comptoir, en souriant, restant à deux bons mètres du Shaloar. L'unijambiste n'a pas bougé de son mur. La femme au comptoir a une mine ravie, essayant manifestement de se montrer agréable.

Grage sait pertinemment que l'arène de mêlée est celle qui est le plus fréquentée par les combattants de moindre valeur : des indigents y viennent fréquemment tenter leur chance. La récompense est maigre et la gloire difficile à obtenir. Le principe de l'arène de mêlée est simple : au moins la moitié des combattants doivent être vaincus et les valides restants sont déclarés vainqueurs. Il est fréquent que des participants s'organisent en groupe.

Le noiraud écoute attentivement le parleur, opinant du chef à chaque temps mort avec un regard sérieux pour montrer qu'il suit la conversation avec attention.

" Mouais. L'arène de mêlée. Faut être un groupe bien soudé pour tenir longtemps d'dans. P'être une histoire d'famille pour vous. C'est bien d'être soudée, c'est la force du groupe ! "

Le massif poilu regarde d'abord les hommes un par une avant de terminer sur la femme. Dans le même temps, le guerrier commence à se mettre à son aise en retirant ses effets de façon pacifique et lente, affichant clairement qu'il n'a pas l'intention de combattre ici. Le sac, la cape, puis les deux claymores seront posées au sol, de façon groupée, toujours en mode prêt à l'emploi. Dans le même temps, la voix grondante de l'homme félin emplie la pièce avec une assurance amicale.

" Je m'souviens, lors d'la grande bataille, d'avoir d'abord fait du ménage en ville. Combattre les ombres assassines n'étaient pas de tout repos. Difficile de les voir tant elles étaient rapides et discrètes, s'évaporant dans d'immondes voluptes noirâtres  à leur mort. Il ne restait que leur longues dagues blanches qui suintaient de poison, souvent à côté d'un liquide visqueux recouvert par leur cape noirâtres.

J'étais v'nus avec mes hommes. L'un d'entre eux étaient le Goshroc de feu. Z'avez du l'voir.

Quand j'suis arrivé sur la muraille percée, la fureur de mon frère d'arme, Kentarrak le roux, servait de rempart à la cité. C'est la ou j'me souviens plus trop. Certainement à cause d'la colère provoquée par cette horde de félons grouillante. Tout c'que j'sais, c'est j'ai du leur courir après. J'me suis r'trouvé en territoire amazones armes aux poings, haletant, sans savoir combien de temps j'avais pu combattre et traquer ces démons.

Et rigolez pas, mais j'avais soif. "

Le guerrier lâche un rire qui se veut communicatif sur la fin, continuant d’observer les réactions de son auditoire..

Les trois hommes et la femme rient de bon cœur.

Puis la matrone indique subitement en souriant : "Je reviens !"

Et elle s'engouffre derrière la porte de l'autre côté du comptoir. Le sens du danger du jeune Léodra ne s'en alarme pas. Elle revient peu de temps après en brandissant une amphore de terre cuite, ayant sans doute une contenance de deux litres. Puis elle dit, sur un ton d'excuse :

"Ce n'est que de l'alcool de roseau. Nous n'avons pas trop les moyens de nous payer du vin."

" Du moment que j'peux trinquer avec des valeureux, une lampette f'ra l'affaire. "

dis le noiraud affichant un air de satisfaction martiale. Puis, laissant la tenancière assurer le service, le champion questionne le borgne.

" Au fait, le champion d'l'arène, j'ai cru comprendre que c'tait plus le gros dans son armure. "

Pendant que Grage parle, la matrone dépose cinq gobelets de terre cuite sur le comptoir, qui étaient détenus chacun par un doigt de sa main gauche. Puis tenant toujours l'amphore, elle la débouche et commence à verser dans chacun des petits récipients.

Le borgne, manifestement le plus bavard du groupe, répond aussitôt d'un ton enjoué :

"Tu parles du champion d' l'arène des duels, hein ? Bah ouais, l' semi-géant v'nu du Karnazad a été champion tout l' temps où il était en ville. L'est r'parti avec ses potes à rubans...

D'puis avant-hier, on a un nouveau champion des duels : un porte-épines ! Y s'appelle Brastokk l'Immonde ! Y fait du sacré spectacle car y fait durer les combats et fait pisser l' sang à ses adversaires !"

Le noiraud ne peut s’empêcher de grimacer à la fin de la réponse.

" Pouah ! un porte épine. C'est deg ! c't'un humain sous c'tas de gélatine ?

Et les Karna za ... "

Le gros chat souffle dans ses narines de façon amicale, affichant de façon décontracté une difficulté à prononcer un mot.

" drim, ou aut'trucs du genre, il sont partis avec un convoi ? "

Les trois gaillards s'esclaffent. Puis le borgne gagne à nouveau l'initiative de la parole :

"Ouais ! Brastokk est un humain. Larg' comme une armoire ! Y en a qui disent qu' c'est un mutant en fait. Et qu'il est dev'nu porte-épines pour cacher ses difformités. Drôl' d'idée ! Y gagne pas au change !!!"

Et ils s'esclaffent de nouveau. Puis ils s'avisent de la présence des gobelets pleins. Ils se rapprochent donc pour venir en saisir un.

Ce faisant, le borgne poursuit, toujours jovial :

"Les danseuses à rubans ? Bin... j' sais pas trop. J' les ai pas vu partir. Mais on dit qu'y z'ont l'habitude d'aller à l'extérieur seuls. Enfin... avec leur gros en armure, quand même."

Puis il lève son gobelet. Aussitôt imités par ses frères et par la matrone.

Grage écoute avec attention le discours les oreilles bien tendus. Puis, voyant que les gobelets sont plein, la noiraud s'approche également pour attraper un gobelet et se joint au quatuor pour trinquer. En levant son verre, le Shaloar gronde avec une vigueur poignante en orientant sa timbale en direction l'homme à la jambes de bois avec un sourire amusé :

" A nos escaliers !"

Puis vers le portier, plus sérieusement

"A nos smilodons !"

Puis vers la tenancière, les yeux plissés d'un intérêt viril

" A nos femmes !"

Puis vers le borgne cherchant à être repris de concert sur sa dernière tirade qui est tonne de façon amicalement communicative

" Et aux braves qui les montent ! "

Le gobelet bien tendu, le jeunot attend, souhaitant entendre le cœur repris de sa dernière phrase,  pour boire en cul sec à l'unisson.

Le gobelet levé, les quatre humains se mettent alors à beugler en choeur :

"AU SAUVEUUUUUUUUUUUUR !!!"

Le noiraud, qui ne s'attendait pas à cette réplique, affiche un franc sourire de satisfaction bien carnassier avant de prendre sa lampette, veillant à ne pas être le premier à boire en cul sec en mode vigilance instinctive. Après quoi, un râle de satisfaction sortira de ses entrailles, ou de sa gorge, en fonction de la qualité du breuvage, et de son goût.

" Ah !!!!

C'est bon de trinquer avec des braves. "

Puis, posant le gobelet la ou il l'a pris, l'homme félin gronde amicalement

" Bon, laquelle d'entre vous me conduit à ma chambre ?"

Le poilu guette les réactions masculines.

Les trois hommes ont une réaction immédiate et similaire : ils se raidissent, le visage exprimant surprise puis rancœur. Cette fois, c'est l'unijambiste qui parle le premier. Avec une grimace de colère contenue, il grogne :

"T'essaies d' te moquer de not' virilité, champion ?"

Grage sent le danger augmenter, provenant clairement des trois gaillards. La matrone a vidé son gobelet d'un trait comme les trois gaillards. Constatant l'évolution de la scène, elle se recule sans mot dire derrière son comptoir, rejoignant lentement de dos la porte.

Interloqué par la réaction reçue en retour, le massif grimace d'incompréhension. Puis, le regard devient sévère au fur et à mesure que le danger gagne en intensité. Par réflexe, le solitaire montre clairement ses pattes ouvertes en signe d'apaisement, paumes visibles, comme lui a montré Jérémiah.

" Ben non ? Pourquoi vous réagissez comme ça ? "

Puis, une lueur de compréhension brille dans les yeux du prédateur qui reprend amicalement.

" Ahhhh ! J'ai compris. Vous voulez une tite bagarre amicale avant qu'j'aille m'coucher. Ahhh !!! Ben fallait l'dire. J'ai d'jà vu ça dans les tavernes. Mais euh...On trinque après la bagarre, pas avant ? "

Le questionnement sérieux du Shaloar est suivi d'un sourire carnassier calme et décontracté. Grage se prête à une posture de garde défensive, à l'allure décontractée. Un guerrier expérimenté peut sentir qu'il s'agit d'une défense passive, le massif prédateur n'a pas l'intention d'attaquer.

Les trois gaillards soupirent simultanément, soulagés. La matrone reprend lentement sa position initiale derrière le comptoir. Puis l'unijambiste maugrée avec un fond de mauvaise humeur :

"Tu t' d'vrais faire gaffe avec c' genre d' blagues pourries, champion.

Y en a qui dégainent et frappent sans chercher à savoir si c'est du lard ou du cochon..."

La matrone intervient, lui coupant la parole.

"J' vous en r'ssers un p'tit ?"

Ce qui met un terme aux discussions et provoque l'arrivée de gobelets sur le comptoir.

Le grand poilu baisse sa garde, écoutant les oreilles dressées, écoutant jambe de bois s'exprimer. Puis, suite à la réflexion de la matrone, le gobelet de l'invité suit les autres gobelets.

" On va pouvoir trinquer à mes blagues... foireuses... et à ceux qui les supportent."

Gronde le guerrier amusé.

" Sinon, pour mon humour, j'y travaille. C'pas simple, mais j'y travaille. J'pensais qu'tu répondrais de bon cœur. "

Termine le poilu en fixant la servante toujours avec ce regard ambiguë du carnassier qui a faim

" Z'avez un conseil les gars ? "

La matrone baisse les yeux et ne répond rien, essayant de se faire oublier.

Le portier est cette fois le premier à répondre, rigolard.

"C'est jamais un bon plan que d' sous-entendre à des mâles qu'ils sont des f'melles. Les mâles, ça aime pas qu'on mette en doute la taille et la dur'té d' leur bite !

Faut dire qu'en général, les f'melles, ça reste à l'abri pour s'occuper du foyer et des gosses. C' sont les mâles qui sortent pour donner et prend' des coups !"

Et il s'esclaffe de bon coeur.

Le guerrier acquiesce de la tête façon suite à la première réplique du portier, pour ensuite, se laisser porter par le rire afin de préserver la bonne ambiance du moment, observant le jeu des attitudes du trio masculin pour tenter d'en déterminer le leader.

La réponse se fait tout aussi amusée, même si Grage reste jovial pour ses propres raisons

" J'chui un Léodra généreux, j'préfère donner que r'cevoir. Qu'ce soit au combat ou avec les femelles.

N'oublie pas d'mentionner qu'le mâle doit protéger ses femelles et sa descendance, même au prix d'sa vie. C'est ainsi que t'suprématie s'ra acceptée. "

Puis, après un regard circonspect sur son interlocuteur, le solitaire poursuit toujours à l'attention du portier restant amical et sincère dans sa curiosité.

" Tu dois être l'plus fort, ou l'plus malin. P'être les deux. J'me trompe ?"

L'observation des traits du trio indique au jeune Shaloar que l'unijambiste est l'ainé et le borgne défiguré le cadet. Et même s'il n'est pas un fin psychologue, il devine que c'est le portier qui a l'ascendant sur le groupe, même si les autres ne se voient sans doute pas comme des subordonnés.

Et c'est l'homme à la jambe de bois qui répond le plus vite à la question. Toujours en maugréant :

"Ouais c'est l' plus malin, mais pas l' plus fort..."

Le portier ne relève pas et change de sujet :

"Tiens... d'ailleurs, on s'est pas présenté ! On connait bien ton nom mais tu connais pas les not'...

J' suis Bratt Coup-dans-l'-dos. Voici Lars Pied-Lourd et Zagar Beau-Profil. Tous fils de Tordrik Poing-d'-Fer !

Et bien sûr notre chère sœur qui veille sur nous tous : Vradia Main-Alerte.

A l'époque de not' gloire, on nous app'lait les Trois Ruffians, les frangins et moi. Faut dire qu' Vradia v'nait souvent nous tirer des tavernes avant qu'on soit raides... ou qu'on ait tout claqué les récompenses dans des tournées !"

Et il se met de nouveau à rire.

Le sourire carnassier reste bien présent. Les déductions du noiraud lui apporte satisfaction, tout comme le récit des présentations est agréable car aucun membre du groupe n'est oublié, même la femelle. C'est d'ailleurs sur elle que les yeux plissés du prédateur se posent avec un soupçon de reconnaissance.

" Trois valeureux qui t'mettent à l'honneur, Vradia. C'est rare pareil présentation. J'crois entendre qui z'ont du en manger d'la tarte aux cinq doigts."

Terminant sur un grondement amusé cherchant à faire sourire la serveuse, le jeunot pivote son fasciés sur le trio.

" Vot'e récit force l'respect, ruffians ! J'n'ai entendu des troufions causer quand j'tais lieutenant. C'tait chacun pour soit et les z'autres pouvaient aller s'faire. J'sais pas si Tordrik était bon père, mais il a bonne descendance. C'ta vous cette baraque. Non ? "

"Oui", affirme Vradia.

"Ça n'a pas été une mince affaire, mais j'ai réussi à rassembler assez malgré leurs gaspillages. Et il fallait bien se reconvertir quand..."

Et elle ne termine pas sa phrase tandis que Lars et Zagar lui envoient des regards noirs.

"Enfin bon. On gagne juste assez avec l'hostel pour ne pas vivre dans le besoin."

Bratt intervient alors, toujours jovial :

"Et c'est pa'ce que not' sœur a pris l' temps de dev'nir une érudite. É sait lire et écrire. Et pis compter aussi. Et pis bien causer. É tient même l' grimoire des comptes pour qu'on s' fasse pas plumer par les impôts !"

Le regard du carnassier se pose à nouveau sur la femme avec une moue d'approbation.

" C'est dur d'écrire. J'ai plus de mal à manier la plume que l'épée. Et heureusement qu'jai encore tous mes doigts pour compter !"

S’esclaffe le guerrier dans un rire qui se veut communicatif. Après ce rire, le guerrier laisse volontairement un bref silence avant de reprendre sur un ton plus sérieux, le regard à nouveau orienté vers les hommes de la maison.

" Dites les ruffians. Quand vous z'étiez dans l'arène. Vous z'aviez des techniques pour gagner. Vous restiez pas l'cul planté par terre à attendre qu'les autres viennent s'empaler sur vos armes ?

Tradisgantia, c't'une arène vivante. V'voyez c'que j'veux dire ?"

Le Shaloar s'aide de ses mains pour appuyer son discours en des moments opportuns, s'exprimant plus sérieux et aussi, plus doucement, pour forcer les attentions.

C'est Zagar qui reprend alors les devants, en répondant aussitôt  :

"Bin ouais, pour gagner dans l'arène d' mêlée, faut savoir s' renseigner sur les adversaires à l'avance. Savoir quand va y avoir des alliances et savoir qui faut descend' en premier..."

Puis une lueur de compréhension subite éclaire son œil unique. Avec un sourire hideux, il demande donc :

"T' veux savoir c' qui s' trame en ville, c'est ça ?"

Comme un chat à l’affût des réponses, le massif poilu se montre attentionné par la suite des événements. Cependant, la dernière réponse n'était pas attendue et la curiosité du matou est piquée au vif.

Plutôt que de couper l'élan du moche parleur, Grage fait un simple clin d’œil sans d'exagération, avec un léger hochement de tête et un sourire pleinement satisfait, le tout dans une attitude complice et amicale.

Le borgne, encouragé, poursuit donc :

"Bah... à c' qu'on dit, la famille Tékélitt continue à chercher des poux à la famille Mercal. On aurait encore r'trouvé des cadav' des deux familles dans des ruelles.

Y en a qui disent aussi qu' les Sarzano préparent une gross' attaque sur les Hirzaoui. Mais, c'te rumeur, elle r'vient à chaqu' saison et y a toujours pas eu d'attaque alors...

Sinon, dans not' quartier, y paraitrait qu'y a un tueur qui frapp' la nuit pour r'tirer l' foie d' ses victimes. Mais ça arrive pas souvent. Vu l' nomb' de morts qu'on r'trouve tous les matins, ça passe inaperçu."

Le noiraud gronde de réflexion, opinant du chef après l'entente des ragots.

" Rien d'autres ? ... Tu m'surprends."

La gros chat dodeline sa bouche de droite à gauche, réflexif, avant de reprendre amicalement intéressé, chechant toujours à conserver un climat de connivence.

" Bon, qu’les mercal cherchent des poux aux Tekel ? C’est possible. T’as d’autres choses qu’tu sais qui t’font penser qu’est c’est les Tekel qui chargent en prem's ? Ou ça peut juste et’e l’un comme l’aut’e ?
Pi les cadavres, c’est d’l’assassinat ou du combat en p’tits groupes ? Les détails, ça peut m’aider. Qu’si t’en as, chui tout’ouie l’ami.

Sinon, jamais entendu qu’les Sarzano préparaient une grosse attaque sur les Hirzaoui. Surtout en c’moment. Pa’ce que si les démons y rappliquent, et qu’les guerriers s’bastonnent entre eux, avec les pertes qu’on a eu et la muraille fendue, qu’ca va et’e plus compliqué. J’espère qu’c’est l’intox ton truc."

Le champion affiche une moue perlexe et embétée avant de passer à la suite

"Pi c'est qui les victimes du mange foie ? C’est des z'humains ? Des mendiants ? Y tape au hasard ? Y sort les gens d’chez eux ?Pi pourquoi les foies ? Ca sert à quoi  d’les garder ? T’as une idée ?

Sur ce, j'comprends. C'est bon l'foie. P'etre qui les bouffe. "

Le guerrier à l'air sérieux sur ça dernière réplique, et conserve un oeil sur la réaction de l'auditoire.