La nuit commencée, Grage revient au sein du quartier...

Le jeune rend le salut reçu d'un mouvement de tête digne et courtois affichant une satisfaction, suivi d'un grondement assuré :

" Salutations.

J'ai besoin de me laver, et, j'aimerais m'entretenir avec ton frère. . "

Le Léodra observe les réactions de la splendide mashrani

La belle Mashrani prend quelque chose sous le comptoir et dépose la clé à tête de lion en évidence. Elle déclare alors avec distinction :

"Votre bain sera apporté en votre chambre, seigneur.

Cependant, je ne saisis pas votre remarque vis-à-vis de mon frère. Ce dernier est décédé depuis plus de dix ans."

Le jeune fronce les sourcils, façon sévère, puis reprend sans se perdre de sa dignité

" Le Mashra tacheté, le seul qui m'a salué poing sur la poitrine, porteur d'une armure de cuir qui m'a encaissé il y a deux ou trois nuit. Avant de m'encaisser une  nuité que je voulais payer par avance, il a refusé en me disant que j'avais déjà réglé ma nuit en cours à sa sœur. Tu es la seule à qui j'ai réglé mes nuits.

Comment a t'il pu se méprendre ? "

Le Léodra fixe la mashrani dans les yeux, attendant la réponse.

Conservant un maintien digne, la belle Mashrani répond sans se démonter :

"Il ne s'est alors pas mépris, il considère simplement tous les Mashras de cet hôtel comme ses frères et soeurs, à comprendre comme frères et soeurs de race.

Souhaitez-vous que je le fasse appeler, seigneur ?"

Le réprouvé affiche une mine satisfaite à l'entente de la réponse. Le grondement assuré reprend.aussitôt

" Oui. Qu'il me rejoigne dans ma chambre avant mon bain. "

Le solitaire tend sa main pour recevoir les clefs.

"Il sera fait selon vos désirs, seigneur."

D'un geste parfaitement maitrisé, la ravissante femme-panthère noire saisit alors la clé se trouvant sur le comptoir et la tend élégamment au jeune Léodra noir.

C'est avec l'expression de salutation reconnaissante que l'homme lion se saisi des clefs avant d'emprunter les escaliers.

Le garde d'étage est salué au passage. La chambre est balayée d'un rapide panoramique, et, si tout va bien, l'homme lion commence par se défaire de ses armes et les disposer comme il se doit, en mode prêt à l'emploi.

Ensuite le sac et la cape sont retirés, puis reniflés. Grage cherche à savoir si ses affaires sentent le tabac, et si lui-même sent aussi le tabac Gantelet, casque et plastron sont retirés. Assis en tailleur, l’ensemble commence à être nettoyé en attendant le Mashra.

Le garde d'étage répond au salut en s'inclinant légèrement.

Grage constate vite que l'odeur du tabac a imprégné ses affaires. Et tandis qu'il est assis à les nettoyer, il entend une frappe légère sur la porte d'entrée de sa chambre.

Le nettoyeur s'arrête dans son labeur, se redresse et se place place proche de ses armes par réflexe et utilise son sens des totems.

Utilisation du sens des totems

:

Une fois cela fait, quelqu'en soit le résultat, un grondement assuré se fait entendre

" C'est ouvert "

Grage ressent son propre Totem mais également six autres Totems dans les environs proches. Les six sont porteurs du Fauve. Et tout particulièrement, celui qui se trouve derrière sa porte de chambre.

Dès que le jeune Léodra s'est exprimé, la porte s'ouvre, révélant un Mashra armuré de cuir, adulte sans avoir de traces d'un âge prononcé. Il referme la porte derrière lui, puis se tient droit, juste devant l'issue, les bras le long du corps. Son regard indique une attente interrogative mêlée de curiosité.

Dès que le mashra est perçu, l'ex-lieutenant affiche une attitude digne et avenante à l'allure matiale. Un salut de la tête accompagne les premières paroles.

" Salutations.

Soit remercié pour ta présence rapide. A l'odeur de tabac froid qui m'embaume, il est aisé de comprendre que je viens de quitter le conseil des anciens. Et cette rencontre n'est pas s'en éveiller de nombreuses questions. Certaines de mes interrogations pouvant trouver réponse avec notre échange.

Avant de commencer, il est bon se de savoir que certaines bonnes manières me font défaut. Dans ces conditions, acceptes-tu de prendre place pour discuter ? "

D'un signe de bras, le sauveur invite le garde à s'assoir face à lui. Le sauveur précède de peu son interlocuteur dans la position assise.

Le Mashra écoute avec attention et répond approbativement d'un vif mouvement du museau. Il va donc s'asseoir en tailleur à l'endroit indiqué, de manière à la fois preste et adroite. Et il attend assis, les bras croisés sur sa poitrine, fixant le visage du massif Léodra.

Dignement satisfait de la réaction du mashra assis, l'homme lion reprend posément :

" C'est en tant que réprouvé que je m'exprime. Le silence est une réponse que je respecterais. "

Le guerrier au noir pelage s'exprime avec une certaine lenteur afin de mesurer les réactions de son vis à vis.

" Les anciens m'ont informé que des mashras, résidents de cette hostellerie, ont cédé à l'écoute de nouvelles idoles.

Je souhaite connaitre les motivations, ou les déceptions, qui ont conduit de plus ou moins jeunes mashras à s'écarter du chemin des traditions. "

Le Mashra ne se fait pas attendre pour répondre, la mine discrète mais satisfaite par l'entrée en matière :

"Je ne connais pas le chemin des traditions. Je ne m'en suis donc pas écarté, seigneur.

Si ce qui vous intéresse est ce qui a poussé mes précepteurs à s'écarter de ce chemin, il vaut mieux vous adresser au plus âgé d'entre nous : Markarrh."

Son ton est franc et direct, même s'il marque le respect envers son interlocuteur.

Le Léodra opine légèrement du chef lentement, à plusieurs reprises, avant de répondre rapidement avec une noble et respectueuse décontraction.

" Si tu ne connais pas le chemin des traditions, puis-je en déduire qu'il ne t'a pas été présenté ?

Et... Puis-je rencontrer Markarrh maintenant ? "

Toujours sur le même ton, le massif Mashra accroupi répond aussitôt :

"Il ne m'a pas été présenté. Et je ne l'ai pas cherché.

Markarrh est au service des clients, comme nous tous. Je peux aller le mander, seigneur."

" Oui, je veux bien. "

Répond le Léodra en se levant pour accompagner le départ de son interlocuteur. Sur ce, une fois en position verticale, c'est une franche interrogation qui est adressée au mashra

" Mais, dis moi. Y a t'il une raison que j'ignore pour que les mashranis de cette hotellerie ne communique jamais leur nom ? C'est un sujet tabou ? "

Le massif Mashra se relève la mine apparemment satisfaite, puis il exprime subitement la surprise après les questions du jeune Léodra noir. Il se reprend rapidement et répond en baissant le regard :

"Ce n'est pas un sujet tabou, seigneur.

Nous n'indiquons pas nos noms, tout simplement parce que nos clients ne s'intéressent guère à des serviteurs."

Le Leodra se voit figé dans son élan, regardant avec une sévérité naissante son interlocuteur.

" Mouais..."

Gronde le sauveur sortant de sa réflexion masquant au mieux son dédain.

" Ainsi pour elles, je ne suis qu'un client comme les autres... Ta sincérité t'honore.

Prenant une profonde inspiration pour calmer son volcan de colère naissant, le grondement se poursuit

" Sur ce, puis-je connaître tes motivations personnelles concernant la voix que tu as choisi ? "

Par son attitude, le curieux au noir pelage n'attend pas obligatoirement de réponse à la dernière question.

Mais la réponse vient tout de même aussitôt, tandis que le Mashra regarde dès lors son interlocuteur Léodra dans les yeux.

"Mes motivations étaient de trouver la force,..."

Et il se permet un bref sourire : "... je n'en ai pas été déçu."

Ensuite il va ouvrir la porte de la chambre, s'apprêtant à sortir.

Il est clairement visible que le Léodra apprécie le style et le regard direct de son interlocuteur.

Tandis que le Mashra sort, un sourire carnassier se dessine sur le visage du guerrier spirituel Dragon qui comprend et partage le point de vue du guerrier spirituel Fauve. Tout est fait pour laisser le Mashra partir comme bon lui semble.

Si les regards se croisent, le sauveur saluera de la tête le garde des lieux pendant son départ.

Sinon ou après, le porteur du noir pelage s'assied et reprend le nettoyage de son plastron en attendant Markarrh.

Le Mashra se retourne dans le couloir pour refermer la porte de la chambre. Grage peut donc croiser une dernière fois son regard. L'homme-panthère incline la tête en réponse, avant de fermer la porte.

Un moment plus tard, pendant que le Léodra noir nettoie son plastron, une frappe légère vient retentir contre la porte d'entrée.

Le nettoyeur s'arrête dans son activité, se redresse s'approche d'une de ses armes et ensuite, utilise son sens des totems.

Utilisation du sens des totems

:

Une fois cela fait, quelqu'en soit le résultat, un grondement assuré se fait entendre

" C'est ouvert "

Grage ressent son propre Totem mais également six autres Totems dans les environs proches. Les six sont porteurs du Fauve. Et tout particulièrement, celui qui se trouve derrière sa porte de chambre.

Dès que le jeune Léodra s'est exprimé, la porte s'ouvre, révélant un Mashra armuré de cuir, d'un âge prononcé. Il referme la porte derrière lui, puis se tient droit, juste devant l'issue, les bras le long du corps. Son regard indique une attente interrogative et blasée.

Dès que le mashra entre, le Léodra une attitude avenante à l'allure matiale. Un salut de la tête ponctue le début des paroles .

" Salutations.

Tu es bien Markarrh ? "

Le sauveur guette les réactions du blasé.