En ce début de matinée, Grage atteint l'Hostellerie du Havre Ronronnant.

"Il est entre quatre heures et cinq heures du matin...", répond Afriz sans attendre.

Il prend ensuite une inspiration, comme déjà épuisé parce qu'il va dire ensuite. Puis il se lance :

"Grage, mets-toi dans la tête que celui qui reçoit ton rapport n'a pas encore accès à tes informations.

Ce n'est pas à lui de juger si tu lui fournis des hypothèses ou des informations vérifiées. Donc à toi d'être clair dans tes propos. Tu me suis ?"

" Oui Afriz "

Une réponse, tout aussi sincère que spontanée, ce qui peut surprendre.

" Je vais faire mes premières vérifications, et, si je le peux, échanger avec Jérémiah. Je te recontacte après."

Le ton se fait plus amical.

" Ton fils à de qui tenir en manque de sommeil. Toi aussi tu devrais te reposer. Si tu n'as rien à ajouter, je vais bientot sortir."

Dis celui qui continu à se coiffer sans abîmer les tresses de ses femelles.

Afriz a aussitôt un sourire franc. Et il se permet de blaguer :

"Je me reposerai quand ces idiots de frangins des citadelles proches décideront de se retaper entre eux."

Puis il reprend son ton neutre et amical :

"Je te souhaite la réussite dans tes entreprises, Grage. Sois prudent."

Le Léodra freine sa curiosité concernant comprenant difficilement l'humour de son ami, et coupe la conversation dans un simple :

" A bientôt "

Le temps est pris pour se démêler la crinière et les préparatifs du solitaire sont calculés pour être dehors un petite heure avant l'ouverture de l’œil du gardien. Les poursuivants attendent et le rendez-vous de la sortie doit être prévisibles. Dernière inspection de l'équipement, ajustement, observation de la chambre du lion rugissant comme si c'était 'un au revoir' silencieux, puis prise de la clef et ouverture de la porte.

Comme un garde sera croisé l'étage, il sera salué avec respect. Le massif client se montre discret dans sa sortie de chambre, comme pour sa descente d'escaliers.

Toujours aussi vif que discret, le sortant commence par saluer le garde réceptionniste d'un hochement de tête martial et respectueux. Ensuite, toujours sans un bruit, les clefs seront déposées sur le comptoir.

Le Léodra attendra d'être invité à se rapprocher de la porte de sortie, observateur par ses sens qui commencent à s'échauffer après cette période de repos.

Dans le couloir qui mène à la porte de sortir, casque et gantelets seront enfilés. Un dernier hochement de tête au Mashra. Avant l'ouverture de la porte, le sauveur est prêt et sur ses gardes, les sens à l’affût, curieux de savoir combien de poursuivants seront prêt à honorer sa sortie.

De façon mécanique, le sortant rend le salut quand il le reçoit avant de réaliser qu'il s'agit peut-être d'un de ses poursuivants. C'est ainsi que naissent les curiosités chez celui dont les grandes foulées débutent.

Dès son premier pas, le massif marcheur indique une direction d'un signe de tête martial à celui qui vient de le saluer. Une grande rue bien large qui facilite large qui va faciliter le repérage des admirateurs qui se tapissent, tant par les toits que par les rues.

Si l'homme encapuchonné suit le sauveur dans cette direction, le rythme des pas va diminuer pour respecter les enjambées humaines si il y a besoin. Pendant ses premiers pas, le shaloar cherche à en apprendre plus sur cet humain qui se montre tout en vérifiant le nombre de ses poursuivants.

Le massif marcheur à l'allure humaine rapide prend la direction de la taverne de la lame au fourreau pour se rapprocher de ce lieu.

Chemin faisant, toujours à l’affût de son environnement, passe par les quais, lieu idéal pour le repas du carnivore et aussi, un lieu ou le bruit ambiant devrait couvrir une conversation ténue.

Arrivé sur les quais, le massif marcheur suivi cherche ses 2 options. Soit un égorgé bien frais qui servira de repas,
Un endroit propice à une discussion couvert par le bruit que peut représenter le fleuve.

La premeière option pouvant attendre, la seconde est favorisée par l'esprit de curiosité. Le solitaire cherche a se placer dos à un mur, avec un pan de toit qui évitera toute surprise venant du dessus. Ce lieu qui rendra difficile l'approche des autres poursuivants s'ils veulent rester discrets. Le lieu doit favoriser un départ prompt au cas ou, pour lui comme pour l'humain.

Une fois ce lieu trouvé et en position, le shaloar croise les bras sur le torse et fait signe de la tête au balafré de s'approcher. Il est évident que l'homme lion est sur ses gardes, avec une vigilance plus orientée sur l'environnement que sur l'humain qui a suivi à découvert et qui va peut-être oser s'approcher pour papoter. Si c'est le cas, quand la distance sera estimée suffisante par le sauveur, équivalent à 2 claymore allongées, la voix grondante se fera entendre :

" Je t'écoute."

Une fois que l'insigne de l'humain balafré à été identifié, le shaloar opine très légèrement de la tête.Puis, voyant que les autres poursuivants sont à une dizaine de mètres derrière le représentant Sazarno, un grondement ténue est lâché.

" T'as besoin de m'parler ?"

L'homme est toujours sur ses gardes, vigilant.

Le massif questionneur reprend sans laissez de blanc :

" J'ai besoin qu'tu fasses com' les aut'es. L'en manque deux. "

Et le massif shaloar reprend sa route sans attendre de réponse. Vigilant, le prédateur se met en quête d'un cadavre bien frais. Sans direction particulière, porté par ses perceptions, cette quête va durer jusqu'à l'ouverture de l'oeil du gardien.

Suite à son attitude, l'homme au phénix est rangé dans la catégorie des mal-comprenant, mais peu importe, il peu avoir son utilité un moment donné.

Le cadavre qui sent le poisson est observé, au cas ou le foie serait manquant, avant d'être ignoré pour cause de son odeur. Vigilant, sur ses gardes, la quête du petit déjeuner reprend.

A nouveau, une rapide inspection des alentours en quête de présences suspectes autre que les poursuivants est faites. Ensuite la scène de crime, les traces, un contre trois ou autres ??? Poisons ou non ???  L'homme lion s'approche de la main coupée pour déterminer la puissance du bretteur. Un cou net ou plusieurs tentatives ???

Si tout va bien, l'affamé va se repaître du plus dodu, histoire de se faire un peu de gras. Au passage, même si le solitaire ne crois pas en la providence, si quelques beusants traînent, ils seront pris. Pendant son repas, le mangeur d'humain observe les alentours, faisant quelques pauses silencieuse pour s'assurer de ne pas être dérangé. Pendant le festin, une épée longue est sortie de son fourreau en mode prêt à l'emploi en cas de mauvaise surprise. Un des manteaux de laine sera utilisé pour ne pas se salir.

Si tout s'est bien déroulé, arme remis dans son fourreau, une promenade digestive est faites à vitesse de Léodra, en quête du lieu propice pour semer les poursuivants sans avoir recours aux dons. Ruelles avec carrefour, toits pas trop hauts pour un massif Shaloar athlétique pour y grimper, saut par dessus le cours d'eau en s'aidant de ses battisses de proximités que sont les thermes ou, à l'aide d'un support en bois suffisant large et robuste pour l'utiliser en mode surf pour se faire glisser jusqu'à l'autre rive.

L'objectif est de semer les poursuivants pour ensuite, aller voir Jérémiah plus sereinement.

Ne pouvant sauter par dessus le cours d'eau, le solitaire opte pour l'option rapidité et sérénité. Le tout est d'avoir fait le maximum pour semer les poursuivants et se rendre aux quartier des indépendants par la berge du quartier Tekelitt.

Longer la berge se fait en attirant le moins possible les regards. La vitesse est donc celle d'un Léodra qui avance d'un pas rapide et décidé, sans se retourner.

Si tout se passe bien et que l'ex lieutenant arrive sans encombres dans le quartier des indépendants, alors l'homme lion se doute qu'un nouveau poursuivant Tekelitt et Hirzaoui vont peut-être lui emboîter le pas, ou qu'il est attendu dans le quartier des indépendants.  

Grage reprendra son petit jeu du chat et de la souris si les sens révèlent le moindre soupçon de prise en filature de sa personne. Suivre l'ex lieutenant deviendra une tache rendue la plus ardue possible, même à des poursuivant aériens, dans le quartier des indépendants.

C'est seulement quand les ses du sauveur ne lui révèlent rien de suspect concernant une filature, que la direction de la maison close 'au doux soupir' est prise. Pendant le trajet final, la vigilance est de mise.

Comme à l'accoutumé, les saluts aux hommes d'armes Tekelitt sont rendus. Le solitaire ne fait que passer jusqu'en direction du quartiers des indépendants, observateur.

L'ex-lieutenant prend garde de ne pas être suivi en arrivant dans le nouveau quartier. C'est seulement quand les ses du sauveur ne lui révèlent rien de suspect concernant une filature, que la direction de la maison close 'au doux soupir' est prise. Pendant le trajet final, la vigilance accrue est de mise.