Grage s'approche de l'Hostellerie du Havre Ronronnant en début d'après-midi.

Comme partout en ville, la foule s'écarte d'elle-même à son approche rapide, ne gênant pas sa progression. Ici, dans le Quartier des Arènes, rares sont les cas où des groupes d'habitants sont regroupés à l'arrêt, en train de discourir sans prêter attention au reste de la rue. Un simple grondement rappelle les gêneurs à l'ordre, qui se pressent aussitôt de laisser un passage en se collant les uns aux autres.

Difficile de savoir si le Shaloar est toujours suivi dans ce quartier bondé. Toujours est-il qu'il repère les mêmes individus qu'en fin de nuit précédente, postés non loin de l'entrée de l'hôtel. Le balafré attend en évidence, appuyé contre un mur adjacent à la destination du massif Léodra.

C'est donc dans une rue populeuse aux nombreux éclats de voix que Grage atteint enfin l'hostellerie. Dont la porte est obstinément close. Il va falloir frapper et demander l'accès.

Après cette traversée de foule, le solitaire va donc frapper à la porte, se préparant à montrer sa bourse. Cependant, tout en frappant, le shaloar se demande si le portier va ouvrir les portes en cette heure ou la populace est dense.

Si la porte ne s'ouvre pas, le sauveur ne s'obstine pas et se tiens prêt à s'éloigner comme il est venu.

Contrairement aux soucis de Grage, le judas s'ouvre rapidement après qu'il ait frappé. Le jeune Shaloar peut reconnaitre aisément à qui appartiennent les gros yeux qui y apparaissent. Sans mot dire, le massif garde ouvre la porte après avoir vu la bourse. En entrant, le Léodra noir peut en effet reconnaitre le Semi-Géant derrière le vantail. Le colosse referme rapidement la porte après le passage de l'homme-lion.

Le sol amortit les pas ferrés grâce à un parquet recouvert de tapis épais et bleutés. Grage se trouve donc dans une pièce où un comptoir tenu par la ravissante Mashrani noire attend au fond, une arche à gauche est garnie d'un rideau de perles, un large escalier de bois orné d'un élégant tapis central bleu roi et bleu marine monte le long du mur à droite. Le hall sent toujours la lavande. Les murs sont recouvert de velours violet ou bordeaux, immaculés.

Des restes de suaves et appétissantes odeurs de viandes cuites émanent encore de derrière le rideau de perles.

L'entrant se place rapidement comme il se doit pour faciliter la fermeture de la porte. Après avoir salué le semi géant d'un signe de tête, le regard se porte directement sur la délicieuse Mashrani. Un sourire courtois et agréable se dessine sur le visage du mâle qui se montre dignement satisfait de ce qui se porte à son regard.

Durant l'approche, les senteurs de viande cuites font dévier la trajectoire de l'homme lion qui passe plus près que d'habitude du rideau perlé, pour ralentir le pas à sa hauteur afin de renifler cette agréable odeur. Un mouvement de la truffe est clairement perceptible chez l'homme lion. Cependant, comme rien ne vaut la viande crue et les abats, le carnivore ne se stop pas.

Une fois proche du comptoir, un salut de la tête est adressé à la ravissante féline au pelage noir. Avec un aplomb des plus digne et des plus sérieux, le Léodra fait gronder sa voix sans que le volume ne soit dérangeant..

" Mes respects. La chambre du roi lion est telle disponible ? "

Au mieux de ce qu'il peut, le jeunot tente de conserver son sérieux face à cette tentative d'humour qui, pour l'instant, n'amuse que lui. Le parlant est tout aussi curieux d'entendre la réplique de la belle qui lui fait face.

La délicieuse Mashrani s'incline légèrement et répond doucement, exprimant un vague repentir :

"Je suis désolée, messire, mais nous n'avons pas de telle chambre. Pourrions nous vous satisfaire en vous en proposant une autre ?"

Elle attend la réponse, tête et regard baissés.

Un soupçon de déception peut être perceptible chez le blagueur quand il entend la réponse. Cependant, conscient que la mashrani peut avoir eu une rude journée au préalable, ou d'autres épreuves, le respect s'impose au massif parleur qui conserve sa superbe au mieux de ses possibilités.

" Alors, celle du lion rugissant peut-être ? "

Sur ce, le massif Léodra cherche à distinguer si son interlocutrice de charme joue une comédie ou si elle son humeur est véritablement affectée par quelque chose d'autre. Comme celle ci baisse la tête, l'observation des détails : mouvements de queue, position des oreilles et autres signe propre aux félins vient renforcer cette perception.

Rien dans l'attitude stricte et maniérée de la belle Mashrani ne permet de déterminer si elle éprouve de la fatigue ou si elle fait preuve d'une blague. Quelques mouvements de queue discrets doivent bien vouloir dire quelque chose... Elle redresse la tête après la réponse du jeune Léodra et dit à son tour :

"Tout à fait, messire."

Puis elle se tourne avec élégance par deux fois pour saisir la clé concernée et la déposer sur le comptoir.

"Cela vous en coûtera 2 Couronnes."

L'élégance de la mature féline stoppe je jeunot dans son élan tandis qu'il s'appétait à attraper sa bourse pour se prêter à son exercice de comptabilité. L'imposante masse musculaire reprend vie, dans une profonde inspiration, quand la clef est déposée sur la table. Dignement appréciateur de ce qu'il vient de voir, la suite des mouvements masculins reprend, cherchant inconsciemment à se montrer à la hauteur des charmes perçues.

Une fois la bourse posée sur la table, le sauveur demande en regardant à nouveau la Mashrani dans les yeux :

" Je cherche un parfumeur. Un Kerlèkses du nom de Ssklekalac. Je gagnerais un temps précieux si je savais ou trouver sa boutique. "

Habitué à se prendre des non réponses à ses questions par la ravissante hotesse, le choix est fait de ne plus en poser. D'ailleurs, le jeunot ne montre pas d'attente particulière et commence à disposer les pièces pour les compter comme il a l'habitude. L'ex lieutenant retire son gantelet et place sa main droite sur le comptoir, doigts écartés. Puis, il fait glisser un beusan à l’extrémité de chaque doigt, pour les balayer sur le coté droits. L’opération est répétée 4 fois avant de faire une pile avec les beusans mis de côté, et recommence l’opération pour former une autre pile. Tout est fait lentement, avec minutie et l’homme lion est appliqué pendant son exercice.

La belle Mashrani reste silencieuse le temps que le jeune Léodra sorte et compte ses pièces. Dès qu'il a terminé, elle se saisit adroitement d'une pile après l'autre, et les range sous le comptoir.

Ceci fait, elle fixe à nouveau Grage et annonce agréablement :

"Ssklekalac ? Un Kerlèksès ? Parfumeur ? Je crains de n'avoir jamais entendu parler de lui. Il ne doit pas tenir échoppe au sein du Quartier des Arènes..."

" Plutôt dans le quartier des indépendants. "

Réponds le massif guerrier sur le ton d'une conversation agréable, enfilant son gantelet et se préparant visiblement à partir plutôt qu'à monter dans la chambre payée.

La ravissante Mashrani baisse alors la tête en une légère inclinaison respectueuse pour déclarer :

"Je crains en ce cas d'être trop ignorante du quartier concerné, messire."

" Bien. "

Répond le solitaire avec détachement, sans se formaliser du manque du consistance dans la réponse.

" Bon après midi. "

Sur ces dernières paroles, le sauveur prend la direction de la sortie de son pas assuré sans se saisir des clefs de sa chambre.

Une fois dehors, l’ex lieutenant sillonne les rues du quartiers des arènes. L'objectif est de se montrer tout en évitant les ennuis majeurs. Toujours d'un pas rapide et décidé, les sens à l’affût, le massif marcheur progresse dans les rues.

Et le massif Shaloar commence à arpenter les rues de son pas rapide, trop vif pour de simples humains. Ce rythme soutenu lui permet de repérer à divers moments les trois suiveurs qui essaient de rester discrets grâce à la foule. Mais hélas, leur rythme trop rapide de déplacement leur cause divers ennuis - bousculades inopinées, tentatives plus ou moins adroites de se faufiler entre des passants ou des porteurs de denrées - qui les font immanquablement repérer par le Léodra au pelage noir. A nouveau, Grage note la présence du balafré qui ne prend aucune précaution de discrétion et des trois autres qui essaient vainement d'échapper à la vigilance de l'homme-félin.

A diverses occasions, des passants saluent le rapide Léodra. Certains se montrent même ouvertement ravis de le croiser. Si quelques rares badauds osent lui souhaiter le bonjour, la plupart veillent simplement à s'écarter de son passage.

Au bout de quelques croisements, il devient évident au jeune Shaloar qu'éviter les ennuis n'est qu'un voeu pieu : le grand nombre de passants rend impossible la surveillance de tout côté. Seuls les nuisibles les plus évidents peuvent ainsi être repérés avec une avance suffisante pour les éviter...

Les passants qui saluent le sauveur ont le droit à un bref signe martial de la tête en retour, juste de quoi ne interrompre le travail de ses sens. Les signes de reconnaissance plaisent à l'homme lion même si l'allure digne et le pas vif restent ceux d'un Léodra.

L'ex lieutenant va faire de son mieux pour éviter les gros bras zélé, usant au mieux de sa grande taille pour les percevoir et tourner pour les éviter quand il le peut. Déambuler dans les rues n'est pas un exercice des plus plaisant. Cependant, il permet aussi au solitaire de se rendre compte à quel point les gens de cette cité sont actif en cette heure de la journée.

Grage ne perd pas de vue le seul et unique objectif de cette promenade inutile : savoir si d'autres poursuivants viennent se mêler à la filature.

La déambulation rapide du massif Shaloar dure plus d'une demie-heure avec quatre brusques changements d'itinéraires pour éviter des masses musculeuses et surarmées. Au cours de son périple, Grage n'a pas repéré de filatures supplémentaires : il n'a toujours que le balafré et les trois pseudo-discrets qui continuent de le suivre, où qu'il aille.

Et subitement, le Léodra noir repère après le prochain croisement un massif mutant géant, d'une taille dépassant la sienne. Le caractère mutant de l'inconnu est rendu évident par le troisième bras qui lui jaillit du dos et qui passe par dessus ses épaules ou sa tête selon ses mouvements. Le dit mutant porte un casque qui voile presque l'intégrité de son visage, diverses pièces d'armure hétéroclite et toute une panoplie d'armes diverses, dont quelques armes de lancer. Tout comme pour l'homme-lion, la foule lui laisse un espace libre raisonnable.

Grage tourne de son pas rapide sur la droite, sans y prêter plus d'attention. Depuis la direction du mutant, il entend alors une grosse voix étouffée par du métal gueuler :

"HÉ TOI ! L' SAC A PUCES !!!"

Le solitaire est déçu qu'une appellation amicale de sa personne, utilisée par Faris, soit détournée de sa nature première (amicale) et soit vociférée en pleine rue par un béotien en quête de gloire. Le vomi verbale ne produit aucun effet visible sur le Léodra qui poursuit sur sa trajectoire, ignorant totalement la présence du géant casqué.

Le guerrier spirituel est prêt à activer ses capacités spéciales, au cas ou.

Prêt à activer : Activation Pouvoirs : Augmentation Perception + Volonté + Force + Rapidité + Adresse

Le fier Léodra continue d'avancer de quelques pas, ignorant le colosse au bras surnuméraire. Grage remarque les nombreux bruits de pas pressés entre lui et l'incongru. La foule a donc commencé à faire de la place entre le Shaloar et son provocateur. Grage peut d'ailleurs remarquer que, devant lui, les passants prennent pour la plupart une mine effrayée et font volte-face pour fuir dans cette rue transversale. La majorité en courant.

Au bout d'encore quelques pas, isolé, Grage se trouve dans la rue orthogonale, a priori hors de vue.

La grosse voix grave et provocante reprend :

"HAHAHAAA ! UNE VRAIE LOPETTE ! VA TE CACHER, MINETTE !"

Et un pas lourd s'approchant rapidement s'entend par-dessus le grand nombre de pas environnants.

Dans l'éventualité d'un duel, le shaloar préfère être seul qu'observé par la foule. Aussi, la rue orthogonale est inspectée, ainsi que ce sur quoi elle débouche. Si les lieux semble vide, ou presque vide de personne, le solitaire continu sa progression de son pas assurée. Les toits sont également observé pendant la progression.

Prêt à activer : Activation Pouvoirs : Augmentation Perception + Volonté + Force + Rapidité + Adresse

Grage constate vite qu'au sein du Quartier des Arènes il n'existe pas de quartiers laissés vides, contrairement à certaines zones du quartier des indépendants.

La rue empruntée débouche sur d'autres rues et bon nombre de magasins. Quasiment toutes les entrées du rez-de-chaussée donnent sur une boutique. Le jeune Léodra peut remarquer qu'une bonne moitié des fuyards vont trouver refuge à l'intérieur des boutiques proches. Les autres s'éloignent, la plupart des fuyards empruntent en courant une des deux rues orthogonales. Et le mouvement de fuite se communique à la rue d'en face.

Les maisons du centre-ville sont hautes et possèdent au moins deux étages au-dessus du rez-de-chaussée. Les toits ne semblent occupés que par de rares matous et quelques corbeaux.

Tandis que le Léodra avance de son pas de marche rapide, il entend les pas lourds de course se rapprocher drastiquement.

Le shaloar ne pourra pas éviter l'embrouille qui s'approche à grand pas sans perdre de sa dignité. La mesure du terrain de combat est prise, les sens sont à l'affût, le guerrier spirituel continu de progresser au beau milieu de la rue, faisant confiance à ses perceptions pour estimer l'approche du massif mutant.

Les sens à l’affût, la vitesse de progression du marcheur est étudiée pour, si possible, se trouver au prochain carrefour quand le guerrier casqué arrivera dans la rue perpendiculaire à celle d'origine.

Prêt à activer : Activation Pouvoirs : Augmentation Perception + Volonté + Force + Rapidité + Adresse

Par une rapide estimation sonore, Grage déduit que le corpulent mutant en pleine course se trouve à une quinzaine de mètres de l'entrée de la rue du Léodra. D'un rapide coup d'oeil, Grage peut évaluer la distance jusqu'au prochain croisement qui lui fait face à une cinquantaine de mètres. Sachant que le fier Shaloar s'est déjà avancé d'une dizaine de mètres dans la rue orthogonale...

Le mieux est donc de faire demi tour, ce à quoi ne doit pas s'attendre le massif casqué qui charge. Ce qui permettra de reprendre un avantage au regard de la population, et aussi un avantage psychologique pour le combat.

Etant hors de vue du mutant pour le moment, le massif guerrier fait donc demi tour et prépare son action.

Le shaloar compte sur les doigts d'une de ses mains. Au bout de cinq enjambées de l'agresseur verbal, le guerrier spirituel active ses dons.

Activation Pouvoirs : Augmentation Perception + Volonté + Force + Rapidité + Adresse

Une fois le bénéfice acquis de toutes les capacités mentionnées, l'homme lion ajuste son action pour charger son agresseur verbal sans sortir les armes. Pendant cette approche finale, les sens amplifiés de l'homme félin balayent l'équipement et la potentiel de l'adversaire.

A mains nues et se servant de son ambidextrie naturelle, une charge est faite pour arrivée en manchette d'une main sur le mutant puis qu’aucun gorgerin n'était visible, (a défaut de la main, le bras comme au rugby) tandis que l'autre est utilisée pour attraper le bras dorsale. La force utilisée est dosée pour  estomaquer un massif semi géant en charge d'un coup. L'individu casqué sera ainsi soulevé de terre pour qu'il perde le bénéfice de ses appuis.

Dans le même temps, le sauveur vocifère avec avec une puissance vocale supérieure à celle de Kentarrak énervé au moment propice pour surprendre son adversaire :

" C'T' A MOI QU'TU PARLES !!! "

Si cette action est réussie, la suivante sera de plaquer l'adversaire au sol en se servant de sa propre masse pour lui briser le troisième bras qui sera positionné pour.

" QUI T'ENVOI ! "

Quand le corpulent mutant arrive avec sa vitesse de course, tout en riant doucement, dans la rue du massif Shaloar, il se retrouve face à son adversaire qui lui fonce dessus. Le rire se coupe net, sous la surprise... en quelques enjambées, Grage est sur son adversaire ! Qui a juste le temps de projeter avec sa troisième main un couteau de lancer, tandis qu'il tient dans ses deux mains principales une longue hache et un long marteau de guerre.

L'arme effilée rebondit contre le casque du puissant Léodra, mais le son produit signale que la lame a enfoncé le métal avant de repartir. Le dommage modéré n'interrompt pas le mouvement de l'homme-lion. Pris de court, le puissant mutant ne parvient pas à opposer une défense efficace. Et Grage saisit le troisième bras tout en plaquant son avant-bras contre la gorge insuffisamment protégée. Le choc est violent ! Et le mutant est soulevé de terre. Il pousse un grognement étouffé de douleur.

Pendant son envol, doté d'une rapidité supérieure à celle de la plupart des humains, il tente d'agresser le Shaloar en lâchant ses deux armes. Mais Grage est bien plus rapide : il rabat son adversaire durement contre le sol, n'ayant pas encore eu le temps de terminer sa première phrase.

Là, après avoir gémi sous le choc, le mutant parait surpris. Et le vif Léodra peut terminer sa phrase. Le massif adversaire a le temps de grogner : "Mince..."

Et son attitude se fait plus conciliante. Il ne tente aucun geste agressif, montrant ses trois mains ouvertes. Laissant ainsi le temps au puissant Shaloar de poser sa question, même si son ton peut prêter à confusion...

Le mutant le fixe les yeux ronds. Aucune réponse ne vient aussitôt...

Avec force et rapidité, sans montrer la maximum de son potentiel, et dans l'attente de la réponse, si le mutant a encore des armes visible sur lui, il en est dépossédé..

Si la réponse à la question ne se fait toujours pas entendre, le mutant casqué est lancé à une bonne dizaine de mètres, d'une seule main, toujours avec rapidité mais sans montrer le maximum de son potentiel.

Et la question sera répétée une fois qu'il aura atterri au sol, désarmé, avec un ton normal.

" Qui t'envoi ? "

Les sens à l’affût, dignement sur ses gardes, l'homme lion fixe le front de son adversaire sans manquer de jeter des coups d'oeil sur la réaction des éventuels témoins présents.

Le puissant Léodra doit donc dégarnir le colosse d'une bonne dizaine d'armes, dont la majorité est constituée de projectiles potentiels. Le mutant le laisse faire, ne se permettant pas un seul geste, serrant les dents.

Il marque une expression de surprise quand il décolle sur une dizaine de mètres. Grage a pu ressentir qu'il a lancé plus de deux quintaux. Le désarmé aux trois bras atterrit lourdement, et ne peut s'empêcher de pousser un cri de douleur bref.

L'impressionnant Shaloar peut constater qu'il est observé depuis tous les commerces - bondés - des alentours.

Le mutant se redresse légèrement en s'appuyant sur ses coudes, restant néanmoins au sol. Il fixe de plus bas l'imposant Léodra avec une mine surprise :

"Hein ? D' quoi tu parles ?"