La nuit commencée, Grage revient au sein du quartier...

Le shaloar, non surpris par le retour de son maître, ne peut contenir un

" mouais" dit de façon amusé

" Comme Kajira. Vivre de mes choix..

Si tout est dit, alors, mes amitiés à la famille alors et bonne journée."

Puis le jeune guerrier laisse soin à son maître de poursuivre ou non la conversation

Afriz sourit et conclut par :

"Bonne journée."

La communication mentale prend fin.

Le massif solitaire prend le temps de terminer ses excercices, de se coiffer, de vérifier l'ajustement de sa panoplie avant de sortir de la chambre.

Dans l'escalier, le garde Mashra est salué;

En pleine forme, presque souriant, le shaloar s'approche du comptoir.

En sortant de sa chambre, le massif Shaloar constate que la lumière du couloir est tamisée. Le garde Mashra de l'étage - et non de l'escalier - salue aussitôt et simultanément Grage d'une inclinaison de tête.

Une fois arrivé en bas, Grage constate que personne ne se trouve derrière le comptoir. L'homme-panthère proche de l'entrée marche lentement vers lui, droit et fier, le regard interrogatif.

" Salutations. "

Répond dignement le shaloar, avec une posture décontractée et pacifique, à l'attention du garde qui approche.

" L'oeil du gardien est-il ouvert ? "

Le solide Mashra incline la tête tout en répondant :

"Mes salutations, seigneur."

Il continue de s'approcher jusqu'à se tenir à deux bons mètres du jeune Léodra et le fixer dignement.

"Il se lèvera dans le ciel dans un peu moins de deux heures, je pense."

" Bon."

Répond la sauveur réfléchissant un instant avant de demander avec respect et dignité

" Le fumoir des anciens est-il encore ouvert ? Et, puis-je régler la nuit à venir ? "

"Bien sûr, seigneur."

Et le Mashra va d'un pas tranquille se placer derrière le comptoir.

"Cela vous coûtera 2 Couronnes."

Le solitaire au comptoir sort sa bourse, retire son gantelet et place sa main droite sur le comptoir, doigts écartés. Puis, il fait glisser un beusant à l’extrémité de chaque doigt, pour les balayer sur le coté droits. L’opération est répétée 4 fois avant de faire une pile avec les beusants mis de côté, et recommence l’opération pour former une autre pile.

Une fois cela fait, le Shaloar attend la réaction du Mashra pour être certain que le compte est bon.

Les deux piles restent en évidence sur le comptoir. Le Mashra incline la tête et déclare :

"Parfait, seigneur."

Puis il la redresse pour fixer Grage dans les yeux.

"Comptez-vous sortir séance tenante ?
Et je suis désolé mais je n'ai pas saisi votre question sur un fumoir... des anciens ?"

Le jeune shaloar observe un instant son interlocuteur avant de répondre posément

" On m'a dit que les anciens du clan Mashra se trouvent dans un fumoir, dans le quartier des arènes, Fumoir dont je ne connais pas encore le nom. C'est la première fois que je vais m'y rendre.

Comme certain établissement sont fermés en cette heure matinale, je voulais juste savoir avant. "

Les réaction du portier sont observées

Le Mashra hoche la tête, signalant sa bonne compréhension. Et il répond :

"Ah, je vois.

Il s'agit du Fumoir de la Senteur Bienvenue. Nos anciens apprécient en effet l'établissement. Ce dernier se trouve dans ce quartier, de l'autre côté du fleuve.

Quand il fera jour, vous trouverez aisément quelques personnes pour vous guider dans les rues, seigneur."

" Merci. "

Répond le Léodra dignement satisfait par la réponse entendue.

" Cela me laisse le temps de me promener un peu. "

Poursuit le sauveur avec un regard entendu. Puis, l'homme lion se prépare à suivre le garde jusqu'à la porte et à sortir après un salut en mode vigilant.

"Bonne promenade, seigneur", répond le Mashra, qui s'incline légèrement. Et il ne quitte pas sa position derrière le comptoir.

Constatant l'attente du jeune Léodra, il se décide subitement à ranger les deux piles de pièces sous le comptoir et à traverser la pièce à grands pas jusqu'à la porte. Il ouvre alors la dite porte et se tient sur le côté de la sortie en retenant le battant.

Après un salut martial et respectueux au portier, le jeune léodra se tient pret à faciliter le travail de celui qui lui ouvre la porte.

Une fois dehors, le premier réflexe est de scruter son environnement à la recherche de ses poursuivants éventuels, tout comme tout autre danger d'ailleurs.

Grage se retrouve face à une rue nocturne... et totalement vide.

Aucun poursuivant, aucune menace.

Par contre, le jeune Shaloar frissonne. Il fait particulièrement froid. La météo est maintenant celle de l'automne...

Le froid. Voila une raison valable qui peut renvoyer les frisquets d'espions humain se nicher dans leur tanière. A confirmer quand il fera plus chaud dans la journée.

Le massif guerrier, vigilant et prudent, avance de son pas vif et décidé vers les quais en quete de son petit déjeuner : un cadavre frais qui n'a aucun symptôme lié à un empoisonnement, et dont l'origine de la mort est visible.

Les ruelles étroites sont arpentees en mode vigilant, en évitant les présences pour le repas .

Le jeune Shaloar constate vite que l'attente immobile n'est de toute façon pas un bon choix vu la faible température ambiante. Il commence donc à arpenter les ruelles en quête de pitance. Grage constate vite qu'il fait sans doute partie des seuls personnes à sillonner les rues à cette heure très avancée de la nuit.

Mais avec de l'acharnement, il finit par trouver dans une ruelle sombre un cadavre sans doute éliminé au début de la nuit. Le sang a séché. Il est aisément remarquable que son agresseur a frappé de multiples fois sans précision, avec une lame de petite taille. La victime est un homme jeune, moins de la vingtaine d'années, au teint encore rougi par l'alcool malgré son trépas et le froid. Il a été délesté de la plupart de ses vêtements, ne conservant que ses culottes et une chemise.

Le Léodra trouve étrange de ne pas trouver plus de cadavre dans les ruelles près des quais, zone normalement propice à ses repas. Le froid ???

Si le cadavre n'a rien qui s'apparente à un poison, alors tripes et abats, qui devraient encore être à température au dessus de zéro, seront mangés en prenant soin de ne pas se salir. Vigilant, une lame courte est prette à l'emploi pendant le repas.

Après son repas, une fois du bon côté de la rive, le jeune shaloar commence à chercher, par lui même, le fumoir des anciens mashra. Vigilant et prudent pendant ses recherches, le solitaire n'est pas pressé, s'habituant à la température et à l'ambiance de la cité tandis que l'oeil du gardien devrait s'ouvrir d'ici une grosse heure.

Grage n'identifie aucune trace de poison et prend donc le risque de dévorer la tripaille du défunt. Celle-ci parait bien froide par rapport aux habitudes du jeune Léodra. Néanmoins, l'appétit vient rapidement même si la viande n'a pas le goût de première qualité.

Sa faim assouvie, le massif Shaloar traverse le fleuve par le pont le plus proche et commence à chercher le fumoir.

Il finit par trouver, au bout de plus d'une demie-heure d'errance, un bâtiment dont l'une des portes est ornée au-dessus d'elle d'une enseigne représentant un bon nombre de porte-cigarette pointées vers le haut et laissant échapper leur fumée. Sur le mur, à gauche de la porte, sont peintes les lettres que Grage finira par parvenir à déchiffrer : "Fumoir de la Senteur Bienvenue".

Le bâtiment est relativement allongé et contient trois portes d'entrée, c'est celle du milieu qui porte l'enseigne. Aucune fenêtre n'est visible au rez-de-chaussée, mais plusieurs fermées de barreaux sont disponibles au premier et au second étage. Au-dessus se trouve un toit pentu garnie de lucarnes. Le bâtiment est aussi haut que ses voisins, qui lui sont collés. Trois cheminées dépassent du toit, situées au même niveau que les portes.

Après avoir observé le fumoir de l'extérieur, le solitaire se solitaire se prépare psychologiquement à entrer dans ce lieu qui, selon ces préjugés, est un lieu de débauche. Les anciens mashra, surnommé gardien de la connaissance, sont clairement tombé de leur piedestal.

Une fois pret, et après un dernier panoramique de méfiance, le jeune shaloar se décide à frapper à la porte centrale. La bourse est prette à être montrer.

Le panoramique ne révèle à nouveau que des rues nocturnes vides de tout passant...

Peu de temps après la frappe, le judas de la porte centrale s'ouvre sèchement. Des yeux félins à l'expression revêche s'y affichent. Qui changent aussitôt pour exprimer une certaine surprise.

Puis une voix grondante demande à mi-voix, hésitante :

"Que puis-je pour vous, seigneur ?"

Le jeune Léodra fronce un peu les sourcils à l'entente du titre seigneur. Cette appélation non méritée, qui semble propre aux Mashra, l'agace autant qu'elle sucite la curiosité. Le jeune guerrier tente de renifler les première voluptes qui doivent s'échapper par le judas, à moins que l'appel d'air ne soit entrant, ce qui ne serait guère étonnant.

D'un ton martial, le sauveur ne trouve rien d'autre à dire que

" M'ouvrir. "

D'un geste presque mécanique, la bourse est montrée rapidement, puis rangée.

Les yeux félins attendent la suite quelques instants. Puis la voix grondante ajoute, toujours à mi-voix :

"Pour quelle raison, seigneur ?

Le fumoir ouvre après l'aube."

" Ah"

Répond le jeune à moitié surpris sans grande conviction

" Je reviendrais."

S'en suis un salut martial de la tête, bref mais sincère, puis le Shaloar s'en va de son pas vif et décidé vers décidé en direction des rues les plus marchande, histoire de s'occuper. Vigilance et prudence sont au rendez vous.

La promenade va durer au moins jusqu'à l'ouverture de l'œil du gardien.