Grage arrive de nuit par une venelle aux abords du Quartier Sarzano.

Tandis que Grage dépasse les plantons, il remarque rapidement que trois hommes attendent plus loin dans la rue. Au prochain croisement. Le jeune Léodra reconnait bien vite la moitié des hommes qui composait la troupe hétéroclite de passage à l'arrière.

Les trois hommes présents semblent avoir entre vingt et vingt-cinq ans.

L'un d'eux, le plus grand, a les cheveux coupés en une crête brune sur le dessus de son crâne, et il possède six bras au lieu de deux. Avec une certaine logique, six gardes d'épées bâtardes dépassent de son dos. Mais même avec sa haute taille pour un humain, il atteint à peine la taille de l'homme-lion noir. Son teint de peau est plus foncé que la plupart des gardes des environs, plutôt clairs. Sa vêture mélange des étoffes de prix et des fourrures, sans vraiment d'appariement entre les différents vêtements.

Le second en taille porte la moustache et un sourire en coin, vaguement moqueur. Il tient en main un long bâton orné à chaque bout d'une lame de faux, chacune dans un sens opposé. Son visage et ses traits sont asiatiques. Et son sourire s'agrandit au fur et à mesure que Grage s'approche. Ses vêtements beiges renforcent le style de ses origines, seule une cuirasse métallique ne couvrant que son torse indique un désir de protection.

Le plus petit a également les traits proches d'un asiatique, avec la peau blanche typique des Kosruuzis. Il porte le même type d'armure que les gardes que le Shaloar a dépassé. Par contre, il porte à la ceinture et dans son dos toutes sortes d'armes bien qu'il ne possède que deux mains. Il porte également une balafre bien visible sur la joue gauche.

Les trois hommes ne bougent pas de leur position centrale au niveau du carrefour. Ils attendent.

De son pas assuré, le shaloar se dirige droit vers les trois silhouettes, avançant les bras le long du corps, les mains bien visible. Chemin faisant, toujours en communication avec Afriz, le Léodra reprend mentalement en envoyant les images de ses prochains interlocuteurs.

" Moqueur va. Tu as déjà vu ça. 6 Bras !?! Et un Kosruuzis. Va falloir mettre un terme à notre conversation, au cas ou il viendrait fouiner dans ma tête. "

L'avancée du solitaire est calée pour permettre à Afriz de faire sa réponse.

Afriz répond rapidement et mentalement :

"Oui.

Et je te laisse."

Il met aussitôt fin à la conversation par l'intermédiaire des pierres.

" Mé... " Gronde mentalement le marcheur de stupéfaction. Mais très rapidement, la présence du Kosruuzis rappel la nécessite de mettre un terme immédiat à cette conversation.

Continuant d'approcher des 3 humanoïdes, le solitaire fait le vide comme si il entrait en méditation. La préparation est courte, mais nécessaire pour subir ce qui va être un interrogatoire plus ardu, jonché de provocation auxquelles il ne faut pas céder.

Quand le Shaloar arrive à environ une dizaine de mètres de la position des trois hommes d'armes, le plus grand l'apostrophe d'une voix peu engageante :

"Alors ? Ton laisser-passer ?"

Les deux autres se sont légèrement décalés sur les côtés. Les trois guerriers sont maintenant espacés de trois bons mètres chacun. Néanmoins, ils n'ont pas dégainé, si ce n'est l'asiatique à gauche qui a toujours son arme étrange à la main.

Le shaloar arrête sa progression au dernier mot entendu. Conservant ses bras visibles et ses mains ouverte. Conscient que l'option demi tour est, depuis le passage de la barrière, inenvisageable; le solitaire se laisse un instant avant de répondre.

" Je n'en ai pas. "

L'ex lieutenant, conscient que celui qui a posé la question possède déjà la réponse, reste immobile, attentif et l'esprit focalisé sur les réactions de ses opposants.

Le grand gaillard écarquille les yeux et recule son visage avec une expression abasourdie :

"Heiiiiin !?!"

Les deux autres hommes présents froncent les sourcils un court instant. Tandis que le Kosruuzi se place dans une posture défensive, l'asiate prend la parole en souriant :

"Tu serais donc passé sans en avoir, ex-lieutenant de la garde ?"

Le Kosruuzi parait un bref instant surpris par les paroles de son collègue, mais il conserve sa posture défensive. Le grand abasourdi regarde tour à tour l'asiate et le Léodra, l'air de ne pas tout saisir.

Après avoir entendu la réponse, le shaloar se donne un léger temps de réponse pendant lequel la situation présente est analysée. La réponse se fait tel la narration d'un récit de fait.


" Le Sergent Liverio m'a laissé passer pour venir à votre rencontre. "

Toujours conscient que celui qui a posé la nouvelle question possède déjà la nouvelle réponse, le massif poilu finit par se sentir évalué. Comme quand on se trouve face à un psy qui vous jauge dans des questions aux réponses connues pour percevoir d'éventuel changement de comportement dans la suite du questionnement.

Etant donné plus de la centaine de mètres qui sépare les gardes de bordure et les trois hommes d'armes, rien ne permet au Shaloar de savoir si celui qui interroge est déjà informé des réponses qu'il peut fournir...

Toujours souriant, l'attitude décontractée bien que tenant toujours son arme à deux lames de faux, l'asiate répond aussitôt :

"Et donc ?"

Le Kosruuzi se maintient en garde. Tandis que l'homme le plus grand sort de sa stupeur et fixe le Léodra avec méfiance. Ses six mains se posent sur ses six gardes d'épée, situées au-dessus de son dos.

Mesurant la situation, le shaloar conserve toujours quelques instants de silence avant de répondre à son souriant interlocuteur

" Je suis Grage Niark, sauveur de la cité, et porteur d'un message pour le patriarche. "

L'attitude calme, le Léodra s'exprime avec assurance, l'esprit focalisés sur les trois personnes et leur attitude, ce qui aide à faire le vide.

Tandis que l'homme le plus grand dégaine lentement ses six épées bâtardes pendant toute la durée de l'échange, l'asiate demande aussitôt, en conservant son large sourire :

"Et tu n'as pas de laisser-passer avec ce message ?

Cela veut donc dire que tu n'as pas plus d'importance que le moindre passant, sauveur de la cité. Si tel est le cas, tandis que tu patienteras jusqu'au lever de l’Œil du Gardien pour passer, le sergent Liverio sera fouetté pour son manquement."

Arborant toujours son avenant sourire, l'individu attend la réponse du massif Shaloar. Pendant ce temps, le mutant finit de dégainer ses armes avec lenteur. Le Kosruuzi reste immobile et patient, toujours en garde.

Restant calme, le solitaire écoute, évalue les propos et reste l'esprit focalisé sur l'attitude des 3 dits officiers. Un court instant passe aveant qu'une réponse se fasse entendre. Les gestes du mutant sont perçus mais ne semble pas inquiter le visiteur pour le moment.

" Très bien. Je respecte ton choix. "

Avec une lenteur de mouvement mesurable pour tout guerriers, le bras du Shaloar viennent se croiser sur son torse, se préparant visiblement à patienter avant de s'exprimer.

" Mais je gage que le sergent Liverio sera gratifié pour son bon sens quand le message parviendra au patriarche. Dois-je patienter ici ? Ou dois-je quitter le quartier ? "

Tenant toujours sa longue arme sur son flanc, toujours souriant, l'asiate porte sa main libre à son menton. Puis il lisse un côté de sa moustache avec cette même main. Pour finalement répondre en présentant la main vide vers le grand Léodra :

"Quel est donc ce message qui nécessite d'être délivré par le sauveur de la cité mais qui peut s'affranchir de laisser-passer ?"

Le grand mutant a maintenant ses six armes prêtes à l'emploi, légèrement courbé et ramassé sur lui-même, visiblement préparé pour la charge. Le Kosruuzi reste immobile et patient, toujours en garde.

Le Shaloar, bras croisé sur le torse, conserve un aplomb sérieux et une attention focalisée sur les gradés dont l'un d'entre eux le questionne. Sans se lisser la moustache, le guerrier spirituel laisse un instant de silence avant de répondre :

" Un message suffisamment important pour que le sauveur de la cité, ex-lieutenant de de la cité, prenne le risque de venir en informer personnellement le patriarche, et le patriarche uniquement, sans laisser passer, en cette heure tardive. "

L'asiate perd alors subitement son sourire et reste à fixer le grand Léodra dans les yeux, sans mot dire. Le silence dure presque une demie-minute. Les trois hommes d'armes restent immobiles pendant ce moment, les muscles tendus.

Finalement, l'asiate retrouve son sourire et annonce :

"Soit. Je vais t'accompagner jusqu'aux Demeures Luminescentes. Je crains de ne pouvoir contempler tes restes si jamais tu as osé nous mentir."

Il fait alors quelques gestes simples et rapides. Le mutant et le Kosruuzi se reculent ensuite et s'éloignent précautionneusement, en gardant un œil vigilant sur le Shaloar le temps de leur départ.

Le fait d'attendre dans un silence pesant ne dérange pas le porteur de message, sachant que celui-ci ne sera pas le dernier, il vaut mieux y être préparé.

L'ex lieutenant se garde bien d'annoncer un jugement de valeur sur la sentence, en disant que le choix entendu est le bon, comme il a pu le faire avec le sergent précédemment. Après les petits gestes de l'asiate, quand les deux autres gradés se reculent, les bras croisés sur le torse sont lentement dénoués pour que les gestes soient mesurable par des guerriers.

Le solitaire se tient prêt à suivre le moustachu sans faire d'histoire. Les mains resteront visible, la démarche digne et assurée. L'attention du massif shaloar est porté sur l'environnement.

L'asiate fait donc demi-tour et commence à remonter la rue vers l'intérieur du Quartier Sarzano. Sur ses pas, le massif Shaloar suit le même chemin.

Ce dernier peut contempler les suites de demeures de pierre typiques de Tradisgantia. Ici, dans ce quartier, les rénovations depuis un siècle ont suivi le même schéma : ce qui donne une impression régulière d'ensemble. Le temps du trajet, le jeune Léodra ne peut contempler que les quelques passages de patrouilles de gardes Sarzano. Il aura l'occasion de voir un humain courir dans la rue au loin, couvert d'un long manteau. Juste le temps qu'il traverse l'allée. Il n'y a guère plus d'activités dans les rues une fois la nuit tombée, ce qui change grandement du quartier central ou du quartier des indépendants.

Par contre, Grage a pu remarquer que des fêtes pouvaient être données à l'intérieur des bâtiments, ayant pu déceler des échos de chants et/ou de musiques, lorsqu'il est passé non loin des lieux concernés.

Durant tout le trajet, l'asiate ne se permet aucun commentaire.

La démarche digne et assurée, bras et mains toujours bien visibles, le Shaloar suit le rythme de progression dicté par le guide,le tout dans un silence verbal. La distance qui séparaient les deux mâles au moment du départ est conservée par le suivant qui restera derrière, quoi qu'il arrive.

L'invité observe le décor, mesurant les différences marquantes entre ce quartier et celui des arènes et des indépendants. L'humain encapuchonné traversant la rue fera déclenchera l'amorce d'un sourire hautain.

Après avoir traversé la moitié du quartier, le duo finit par arriver en présence des Demeures Luminescentes.

De loin, le jeune Shaloar peut voir qu'il s'agit d'un ensemble de demeures à étages soigneusement rassemblées. Les murs ont été complétés avec soin pour rendre les portions d'origines et les rajouts indiscernables. Les fenêtres de ces deux premiers étages ont été colmatées avec soin pour les rendre invisibles à distance. Mais en s'approchant, le fier homme-lion peut distinguer les meurtrières qui les ont remplacées, uniquement au premier étage. A partir du deuxième étage, les fenêtres ont gardé leur grande taille d'origine et sont décorées de peintures, de sculptures et de pierreries. Le tout avec suffisamment de sobriété pour paraitre luxueux sans surcharger la vision. L'ensemble des bâtiments formant le pourtour compte quatre étages au-dessus du rez-de-chaussée, le quatrième comportant des toits en pente munies de lucarnes.

Si ce n'est la richesse du bâtiment, le plus étonnant est l'éclat de lumière qui émane de l'ensemble de l'édifice. Ce dernier met en valeur la tour centrale dont l'étage le plus élevé agit comme un phare éclairant dans toutes les directions. La lumière de ce phare est si crue et si violente qu'il n'est pas possible d'en regarder la source sans devenir aveugle. Cela reste néanmoins possible en se protégeant les yeux derrière la main ou une étoffe.

Le jeune Shaloar peut remarquer une entrée donnant sur la même rue qu'il est en train d'emprunter à la suite de l'asiate. Elle commence par cinq larges marches qui mènent à une entrée ornée de six colonnes qui font face aux arrivants, réparties tous les deux mètres. Les deux colonnes les plus excentrées bordent les murs.

L'asiate monte rapidement les marches en diagonale et passe au centre des colonnes, entre la troisième et la quatrième. Ensuite, il marche sur cinq mètres laissés vides, alors que les murs sont ornés de fresques guerrières sur plusieurs hauteurs. Le jeune Léodra peut alors constater d'un œil rapide que les personnages mis en avant sont souvent des hommes-lions recouverts d'armures complexes. L'asiate se stoppe devant deux grandes portes de bronze, lisses et unies. Et il lève la main pour frapper avec l'anneau de droite.

Un son grave résonne à chaque coup. Le moustachu frappe trois fois.

La curiosité du Léodra se satisfait de petits regards, de ci de la, tandis qu'il suit le guide. Malgré son nom, le dôme de lumière émanant des demeures luminescentes n'est pas sans intriguer l'homme lion. Une lumière aussi intense dans la nuit. Comment cela est-il possible ?

Entrer dans la bâtisse procure une satisfaction, même si elle est légère. Suivant l'asiatique dans son sillon, l'invité avance dans une absence de paroles, bras et mains toujours bien visibles. Le seul écart de comportement du messager intervient quand il passe devant les fresques ou sont représentés des hommes-lions recouverts d'armures complexes. L'armure portée est d'ailleurs comparée aux armures représentées. Le regard se fait alors direct sur ce qui peut s'apparenter à des ancêtres. Armes, armures, statures, couleurs du pelage, ennemis... tout est observés dans les moindres détails.

Le son grave qui résonne à chaque coup anneau porté sur les portes en bronze font revenir le Léodra à la réalité et l'objet de sa visite. Grage vient se placer derrière le gradé, légèrement de côté pour être vu par le gradé et ne pas représenter une source de danger, en conservant une distance de sécurité pour ne pas inquiéter le gradé qui a servi de guide.

Les armes, armures, pelages et ennemis sont de la même couleur que le reste des représentations exposées aux murs : couleur pierre. Quand Grage compare son armure à celles représentées, il constate des analogies mais celles qu'il peut contempler aux murs semblent plus décorées. Par son attention focalisée sur les sculptures, il constate que la grande majorité des forces représentées sont composées d'humains. Ceux qui semblent accompagner les Léodras et les Skrakas - au moins dix fois plus nombreux que les hommes-lions - et leurs ennemis à l'aspect plus barbare. Les hommes-tigres forment de petites escadres s'enfonçant dans les masses ennemies. Le nombre est manifestement représenté par les humains de chaque côté.

Peu de temps après les trois frappes vigoureuses, l'homme-lion remarque que les yeux d'une créature reptilienne gigantesque en fond ont été remplacés par deux yeux marrons naturels derrière deux trouées traversant la paroi. Légèrement plus bas qu'à hauteur d'homme. Ces yeux n'ont observé qu'un instant avant d'être à nouveau remplacés par le glissement des yeux de pierre.

Quelques secondes ensuite, la porte de gauche commence à s'ouvrir.

Après avoir contempler un témoignage de la suprématie des Léodras, l'observateur se dit que son armure est un premier pas et que les autres sont à trouver, si tant est qu'elles existent encore. Finis la rêvasserie devant la fresque, des yeux derrière une porte sont à l'observation, le vide remplace la beauté de la fresque et toute les interrogations qui peuvent en découler.

Les bras et mains restent en vue, l'invité conserve sa posture sans faire montre de son aplomb naturel. Les sens de l'homme félin sont à l’affût, sans le montrer. Si la porte s'ouvre, c'est que des hommes d'armes sont prêts à accueillir l'invité, et sont  certainement déjà postés de partout sans que cela se voit de prime abord.

L'asiate se décale du côté droit, laissant l'ouverture libre devant le massif Shaloar. Puis il s'incline légèrement, sourire aux lèvres.

Par l'ouverture de la porte, Grage peut distinguer à quelques mètres de chaque côté un regroupement de gardes, armés de lances, de boucliers ronds et de lames courtes et fines. Il ne parvient guère à noter leur nombre exact, devinant des présences supplémentaires derrière eux, encore dissimulées par l'ouverture d'un seul pan de l'issue. Le grand homme-lion note que les gardes sont humains, vêtus du même genre de vêture que les gardes des frontières de quartier Sarzano mais les couleurs ont légèrement varié. Le plus caractéristique est la présence beaucoup plus marquée du doré. Le faste de leur tenue camoufle aisément les protections qu'ils portent en-dessous. Ces gardes se tiennent droit, lance levée, à l'arrêt.

Le jeune Léodra ne décèle pas d'issue dans le mur d'en face.

Le guerrier spirituel, observateur de détails, conserve son attitude dignement inoffensive, bras et mains visible. Un salut martial, façon garde de Tradisgantia, est adressé aux hommes d'armes.

Après cette marque de politesse, l'invité salue brièvement de la tête son guide avant d'amorcer son entrée dignement.

Aussitôt que le digne Shaloar a dépassé la porte d'entrée ouverte, celle-ci est refermée par un garde à même la porte. Qui était jusque là caché par la dite porte.

Désormais, Grage peut contempler l'ensemble des deux troupes qui attendent de chaque côté. Chaque troupe d'une dizaine de gardes armés de lances, de glaives et de boucliers est postée, droite, à quelques mètres du jeune Léodra noir, sur deux lignes de cinq. A ces vingts troupiers s'ajoutent l'homme qui a refermé la porte d'entrée et un autre homme qui attend derrière les gardes de gauche. Ce dernier porte lui une cuirasse et un casque à cimier, mais se trouve dépourvu de lance. Il est barbu et a le teint clair comme la majorité des hommes croisés. Ses cheveux et sa barbe ont une teinte qui se rapproche du châtain. Son âge semble s'approcher de celui d'Afriz.

L'homme-lion a pu remarquer que la pièce d'entrée fait six mètres de profondeur pour une dizaine de mètres de large. Il repère également qu'au-delà des murs bordant l'entrée, et donc d'une taille correspondant à l'écart entre les bas-reliefs extérieurs, la salle s'agrandit de chaque côté. La pièce dans laquelle le Shaloar vient d'entrer est donc un U. Les murs sont ici nus et beiges. Une large et haute porte fermée attend dans chacun des deux murs de côté.

L'homme à cimier prend la parole, d'une voix forte et sûre d'elle :

"Que viens-tu faire au sein des Demeures Luminescentes, Grage Niark ?"